Le PCF se félicite de la validation par l'Union européenne de l'étiquetage des produits fabriqués dans les colonies israéliennes de Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Cette décision est le résultat d'une longue bataille menée par tous les défenseurs du droit international et de la paix.
L’ambassadeur d'Israël en France, Mme Aliza Bin-Noun, réagissait jeudi 12 novembre sur l'antenne de France Inter, déclarant que « ces produits viennent de la Cisjordanie, un territoire contesté ».
Non. La Cisjordanie n'est pas un territoire contesté, c'est un territoire occupé et ce, depuis 1967 !
La Commission européenne a d'ailleurs rappelé en juillet 2013 qu'elle « ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur les territoires occupés par le pays depuis juin 1967, qui sont le plateau du Golan, la bande de Gaza et la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est ».
La décision d'étiqueter les produits en provenance des territoires occupés illégalement par Israël marque une étape importante dans le combat mené par les associations européennes, palestiniennes ainsi qu'israéliennes.
La précédente est celle de décembre 2014, lors du vote par le Parlement européen d'une résolution de soutien à la reconnaissance de l'Etat palestinien. Ce vote faisait suite à des initiatives similaires prises par les parlementaires en Grande-Bretagne, en France, en Irlande et en Espagne.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, avait fait part trois jours après sa prise de fonction, en novembre 2014, de ses ambitions pour le Proche-Orient : « Je serais heureuse si, au terme de mon mandat, l’État palestinien existait. » Cette reconnaissance n'attend plus au moment où le gouvernement de Benyamin Netanyahou s'efforce de faire sombrer le peuple palestinien dans le désespoir.
Le PCF demande au président François Hollande de mettre en œuvre ces « lignes directrices » d'étiquetage sans délai, afin qu’elles soient effectives en France, et de reconnaître l’État palestinien sans plus attendre.
source:http://www.pcf.fr/78195