En mi-septembre, avec un décret présidentiel, P. Porochenko, le Président de l’Ukraine, a imposé des sanctions à 105 entités et 388 personnes, à cause des actions présumées contre l’Ukraine.
Parmi les entités se trouvent des entreprises, des banques et des organisations russes, ainsi que certains instituts russes.
Parmi les personnes dominent des acteurs politiques de la Russie, ainsi que des membres des parlements, des journalistes et des avocats provenant d’autres pays. Entre eux se trouvent les camarades : Sotiris Zarianopoulos, membre du Parlement Européen par le KKE, Giorgos Lamproulis, parlementaire du KKE et Giorgos Manganas, cadre du KKE.
Les cadres du KKE, en utilisant une invitation par lesdites « Démocraties Populaires » de Donbass, étaient allés en tant qu’ « observateurs » aux élections qui y ont eu lieu en novembre 2014.
Avec cette décision, les autorités ukrainiennes attribuent aux cadres du KKE des accusations lourdes et insoutenables, comme entre autres des accusations de soutien au « terrorisme » et d’actions contre les « intérêts nationaux et l’intégrité territoriale » de l’Ukraine.
Ces accusations inacceptables contre les cadres du KKE sont lancées par ces forces qui ont monté au gouvernement avec l’appui des Etats-Unis et de l’UE et avec l’appui même des forces fascistes.
Pourtant, la dissolution de l’Ukraine n’est pas le résultat des actions des cadres du KKE, qui ont participé, comme d’autres acteurs publics provenant des pays divers du monde, en tant qu’ « observateurs » à un procès électoral, mais des autorités ukrainiennes mêmes. Les dernières, qui se trouvent dans une illusion nationaliste, non seulement elles ont renversé arbitrairement le gouvernement antérieur, mais elles ont aussi procédé à la destruction et au vandalisme des monuments antifascistes et soviétiques, elles ont interdit des partis politiques, le Parti Communiste inclus, elles ont procédé au rétablissement historique et à la disculpation des nazis ukrainiens, à des déclarations en faveur de l’adhésion du pays aux unions impérialistes de l’OTAN et de l’UE, en provoquant ainsi avec ces activités l’ « étiolement » de leur propre pays.
Le KKE dénonce cette décision inaccepatable du Président de l’Ukraine contre ses cadres et demande l’annulation immédiate de cette décision.
Athènes, le 29/9/2015 LE BUREAU DE PRESSE DU CC DU KKE
source:http://inter.kke.gr/fr/articles/DECLARATION-DU-BUREAU-DE-PRESSE-SUR-LE-CIBLAGE-INACCEPTABLE-DES-CADRES-DU-KKE-PAR-LE-GOUVERNEMENT-DE-LUKRAINE/