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Les USA refusent de s’avouer vaincus en Amérique latine

Auteur: Patricio Montesinos | internet@granma.cu

27 août 2015 16:08:39

CONSCIENTS d’avoir perdu du terrain en Amérique latine, les États-Unis veulent coûte que coûte se rattraper en provoquant une explosion en chaîne qui fasse sauter du pouvoir les gouvernements progressistes de la région, qu’ils considèrent comme des « ennemis » et qu’ils sont résolus à renverser par n’importe quel moyen, y compris des coups d’État, « en violence ou en douceur », peu importe…

Ce qui se passe actuellement au Venezuela, au Brésil, en Équateur, au Salvador, et il n’y a pas longtemps en Argentine – n’importe quel pays peut devenir une cible – est une claire illustration de cette offensive contre les projets progressistes, autochtones, anti-impérialistes et intégrationnistes amorcés sur le continent.

Pour réaliser ses desseins, Washington compte sur la vieille droite annexionniste latino-américaine, héritière du colonialisme européen et entraînée plus tard par le néocolonialisme nord-américain, et qui ne connaît que le recours à la force pour se perpétuer au pouvoir face à la moindre velléité d’opposition.

Il est clair que ces partis traditionnels, conservateurs, usés par leurs actions répressives contre les peuples, le paramilitarisme, la corruption, leurs liens avec la trafic de drogue et leur servilisme absolu envers la Maison-Blanche, savent qu’ils n’ont pas la moindre chance de s’imposer aux urnes sans recourir à la fraude.

En guise de fer de lance, ils se servent des médias placés sous leur contrôle, qui se permettent, au nom de la « liberté de presse », de mentir, de diffamer, de lancer des appels à la désobéissance civile, voire d’encourager et de convoquer sans aucun scrupule des manifestations et des violences de rues comme au Brésil et en Équateur.

Ces partis n’hésitent pas à bafouer toutes les règles de la « démocratie » dont ils se réclament, et leur mot d’ordre reste le même : le départ des présidents des gouvernements progressistes.

Ils déclenchent de véritables guerres économiques, comme aujourd’hui au Venezuela, provoquant une pénurie de produits de première nécessité, ou en Argentine à travers les fonds d’investissements spéculatifs dits « vautours » ; ils jettent le discrédit sur des hommes politiques, des militaires et de faibles figures de la « gauche », et vont jusqu’à utiliser des gangs de criminels pour créer des situations de chaos, comme au Salvador.

Par ailleurs, les États-Unis s’évertuent à attiser et raviver de vieux conflits territoriaux pour capitaliser l’usure des gouvernements « dérangeants » de la Grande patrie latino-américaine tout en attisant les divisions pour freiner l’avancée de l’Amérique latine vers l’unité régionale.

Par ailleurs, des pays tiers considérés comme « amis » par la Maison-Blanche servent de bases d’opérations des services secrets du Pentagone pour la surveillance et le soutien des plans de déstabilisation.

Bien entendu, le financement de toutes ces opérations est assuré par Washington sous le couvert de sociétés écran qui réalisent leurs opérations par le biais de programmes civils, en cachant leur véritable objectif, qui n’est autre que miner les bases populaires et attiser les rivalités entre les minorités ethniques et religieuses des classes les plus défavorisées.

La nouvelle opération de grande envergure contre l’Amérique latine et la Caraïbe est en cours, comme l’ont averti plusieurs chefs d’État, mais l’arrogance impériale des États-Unis leur empêche d’admettre que des temps nouveaux sont arrivés, avec des changements géopolitiques importants dans le monde qui mettront fin à leurs délires de domination sur la Grande patrie. (Rebelion)

source:http://fr.granma.cu/cuba/2015-08-27/les-usa-refusent-de-savouer-vaincus-en-amerique-latine

Tag(s) : #amérique latine

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