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Jeudi 6 août 2015
70 ans après Hiroshima, parvenir à l’interdiction et à l’élimination des armes nucléaires
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Il y a 70 ans aujourd’hui, la ville d’Hiroshima était complètement détruite par une seule bombe atomique. 3 jours plus tard, Nagasaki subissait le même sort. Plus de 200 000 personnes, en très grande majorité des civils, furent tuées. ICAN France rend aujourd’hui hommage aux victimes et renouvelle son engagement à parvenir à l’interdiction et à l’élimination des armes nucléaires.
70 ans après, les armes nucléaires ne sont toujours pas interdites. Les survivants continuent de porter en eux les stigmates de la bombe et de le transmettre de génération en génération. Les victimes des plus de 2 000 essais menés par les puissances nucléaires dans le monde sont elles aussi marquées dans leur chair. Tous appellent à l’interdiction et à l’élimination des armes nucléaires. En France, de nombreuses actions soutenues par la campagne ICAN sont organisées pendant les prochains jours pour se joindre à cet appel.
Depuis 2010, la mise en avant dans les forums internationaux des dangers engendrés par une détonation nucléaire volontaire, accidentelle ou malveillante, et des conséquences humaines et environnementales de celle-ci, a permis de faire prendre conscience aux États de l'urgence de combler le vide juridique entourant ces armes. Ainsi, 113 États se sont engagés à prendre des mesures pour commencer des négociations pour combler ce vide et interdire la possession et l’utilisation d’armes nucléaires.
Cet « Engagement humanitaire » reflète la profonde frustration de la majorité d’États non-nucléaires. Pour Beatrice Fihn, directrice de la campagne ICAN, « La question n’est plus de savoir qui a l’arme et pour quelle raison. Les pratiques inhumaines telles que la torture, l’esclavage et le fait de menacer des villes et des populations d’une attaque nucléaire ne peuvent tout simplement pas être autorisées à rester légales ». Les puissances nucléaires refusent de reconnaître la menace que fait peser sur l’humanité l’existence de ces armes et refusent d’honorer leurs obligations en matière de désarmement.
Les 9 puissances nucléaires possèdent plus de 15 000 armes nucléaires, un grand nombre d’entre elles en état d’alerte et toutes infiniment plus puissantes que Little Boy et Fat Man, les bombes responsables d’Hiroshima et de Nagasaki.
Pour Jean-Marie Collin, membre du comité de pilotage d’ICAN France, « le monde ne saurait demeurer dans ce no man's land juridique, entre menace d'une destruction massive et équilibre de la terreur ». 70 ans après les catastrophes humanitaires d’Hiroshima et de Nagasaki, les gouvernements ont une opportunité historique d’interdire les armes nucléaires – les seules armes de destruction massive à devoir encore être interdite de façon explicite par un traité international.
La campagne ICAN appelle le gouvernement français à abandonner une politique archaïque et à agir réellement en faveur du désarmement nucléaire, en soutenant sans plus tarder et activement l’ouverture de négociations en faveur d’un Traité d’interdiction des armes nucléaires.
Interviews
Pour des interviews avec des porte-paroles d’ICAN France ou des intervenants, merci de contacter :
Patrice Bouveret : +33(0)630550709 / presse@icanfrance.org
Membre du Comité de pilotage d’ICAN-France et directeur de l'Observatoire des armements
À propos d’ICAN France
ICAN France est le relais, pour la France, de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN). Cette campagne, lancée en 2007 regroupe 424 organisations non-gouvernementales partenaires, dans 95 pays. Elle vise à mobiliser les citoyens pour faire pression sur leurs gouvernements afin de commencer des négociations sur un traité d’interdiction des armes nucléaires. Parmi ses soutiens, on compte Hans Blix, Ban Ki-moon et Yoko Ono.
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