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August 19
11:112015
Quito (Pichincha).- Le président bolivien, Evo Morales, a affirmé “qu’il y avait une offensive contre les pays dirigés par des gouvernements anti-impérialistes », cela incluant d’autres formes d’agression politique comme notamment le recours au chantage ou les obstacles imposés au Venezuela. Il a déclaré cela au cours d’une interview pour le journal argentin « Page 12 » publiée ce lundi. « A présent, ils ne peuvent pas faire de coups d’Etats militaires et civiles, ils ne peuvent pas non plus conspirer depuis l’Empire, mais je sens qu’il y a d’autres formes d’agression politique, comme les chantages ou les obstacles imposés au Venezuela », a-t-il précisé. Il a parlé de l’Argentine et des fameux « fonds vautours », une agression économique. Il a expliqué que quand un gouvernement anti-impérialiste est solide on cherche à l’affaiblir du côté économique et, quand on n’y parvient ni militairement ni économiquement alors on fait un coup d’Etat politique comme dans le cas de (Fernando) Lugo au Paraguay. « Je sens que l’offensive contre Dilma (Rousseff) est politique, une tentative de coup d’Etat à travers le Congrès. Et beaucoup de choses dépendent aussi de nos mouvements sociaux, bien sûr je sens que l’Empire cherche à retirer au PT (Parti des Travailleurs) son patrimoine politique. Ce n’est pas seulement contre Dilma, mais aussi contre Lula. Ils utilisent le thème de la corruption », a-t-il commenté. Selon le Chef de l’Etat bolivien, l’ombre des Etats-Unis plane derrière ces tentatives de déstabilisation, et cela de façon évidente dans le cas du Venezuela. Et, concernant les « fonds vautours », il a déclaré : « Et les fonds vautours ? D’où viennent-ils ? Les fonds vautours sont économiquement structurés aux Etats-Unis, afin de nous faire du chantage ». Evo Morales a affirmé que les pays sont particulièrement anti-impérialistes en Amérique du Sud, mais que l’Empire cherche à les diviser afin de faire tomber les gouvernements progressistes, l’histoire se répète, « mais le peuple va toujours soutenir le gouvernement qui les a libérés et aidés ». Evo Morales a fait part de sa préoccupation concernant le cas du Venezuela, surtout à propos des problèmes économiques, et a commenté que la position bolivarienne et révolutionnaire était ferme, et ce malgré les agressions politiques et économiques, tout comme les agressions parlementaires au Brésil, assurant que « l’époque n’est pas aux impérialismes, mais elle est celle des peuples ; l’époque n’est pas aux oligarchies, mais aux mouvements sociaux ». Concernant l’intégration commerciale, il a déclaré que « c’est un devoir que nous avons en attente », assurant qu’avec l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR), l’intégration politique, et le Marché Commun du Sud (MERCOSUR), il y a un espace économique et de commerce. / FS El Ciudadano
source:http://www.elciudadano.gob.ec/fr/evo-morales-il-y-a-une-offensive-contre-les-pays-diriges-par-des-gouvernements-anti-imperialistes/