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Refusons l’humiliation du peuple grec !
le 25 juin 2015
Les négociations entre le gouvernement grec et la Troïka sont dans une phase contradictoire et tendues. Le gouvernement grec qui a pourtant dû faire de nombreuses concessions qui s’éloignent de son programme doit faire face à la l’intransigeance d’une partie de ces créanciers. Ces derniers n’ont qu’un objectif : piller le pays jusqu’à son dernier souffle.
L’Union européenne fait vivre au peuple grec le véritable mythe de Sisyphe. A chaque jour son lot de nouvelles brimades, à chaque jour son lot de mesure antipopulaire, anti-jeune, anti-étudiante. Ce qui se joue, c’est l’attaque sans faille de la souveraineté populaire des Grecs qui sont majoritairement hostiles à toute nouvelle mesure d’austérité.Mais les forces de l’argent de l’Union européenne et la majorité des gouvernements qui la composent ne veulent pas d’une autre politique. C’est à ce prix qu’ils veulent sauver leur monde : le capitalisme en crise.
Le contexte est pesant : les partisans d’une ligne d’austérité folle prêts à tout pour écraser l’application d’une politique alternative. Voilà les vrais dogmatiques : ceux qui sont prêts à plonger un peuple dans la misère pour leur profit et poursuivre cette même politique qui a échoué depuis plusieurs années. La commission sur la dette, initiée par le Parlement grec et ouverte à des forces progressistes de toute l’Europe, a montré l’échec de ces orientations néolibérales.
L’heure est grave : le choix démocratique est bafoué par ceux qui se font les tenants d’une Europe de la prospérité et de la paix. Ceux sont les mêmes qui favorisent la guerre à nos frontières et bâtissent l’Europe forteresse, au mépris des droits élémentaires.
C’est pourquoi ce qui se passe en Grèce concerne également les jeunes de France. C’est avec les mêmes logiques que notre gouvernement impose la loi Macron, empêche toute une génération de construire son avenir, de maîtriser son parcours de vie. En, France, en Grèce et Europe, face à cette situation, il faut relever la tête !
La rupture avec les logiques d’une UE au service du capitalisme devient de plus en plus urgente. En mettant en commun nos luttes et nos combats sur tout le continent, nous voulons construire de nouvelles coopérations, de nouvelles solidarité capables d’amplifier le rapport de forces pour faire entendre la voix des peuples. Une brèche s’est ouverte sur les questions d’austérité : ne la laissons pas se refermer.
Actuellement, une délégation du MJCF est à Athènes pour faire vivre la solidarité internationale et analyser la situation. Les premières informations qu’ils nous communiquent sont celles d’un peuple qui se bat, qui lutte et qui n’abdiquera jamais. Nous serons à leur côté !
source:http://www.jeunes-communistes.org/2015/06/25-refusons-l%E2%80%99humiliation-peuple-grec-12360#.VYw3o0Y72h4