TRACT - VOILA POURQUOI LA GRECE NOUS CONCERNE

LE PROGRAMME DE SYRIZA

RENEGOCIER LA DETTE

L'effacement de la partie illégitime de la dette est indispensable pour dégager des ressources pour une autre politique. Syriza agira pour des solutions à l'intérieur de la zone euro, sans mesures unilatérales, sauf s'ils y sont contraints.

URGENCE HUMANITAIRE

Dans son programme, Syriza a des propositions pour « Les 100 premiers jours » pour réparer les injustices liées aux memorandums européens. Ce programme comprendsla gratuité d'une tranbche d'électricité, l'aide alimentaire pour les 300 000 familles sous le seuil de pauvreté, l'accès gratuit au service public de santé, la réhabilitation d'immeubles et d'hôtelsvides pour vite 25 000 logements publics, le relèvement progressif des petites retraites...

RELANCE ECONOMIQUE ET CREATION D'EMPLOIS

La réforme fiscale mettant fin au matraquage des classes populaires et imposant enfin la richesse insolente ainsi que la lutte contre la fraude fiscale permettra une relance économique comprenant une banque publique de développement pour les PME et l'agriculture, le rétablissement du SMIC, l'arrêt des privatisations,
le crédit pour l'industrie sera soumis à une clause d'emplois et d'environnement… au total un ensemble de 27 propositions sérieuses et chiffrées pour une sortie de crise fondée sur la justice et le progrès.

Le problème de la dette n'est pas uniquement grec

En France aussi quand les banques prêtent 100 à 15 % sur 5 ans, elles encaissent 50. Le service de la dette en France c'est 50 milliards d'euros. Alors que les Etats refinancent les banques à des taux de 0,5 %
Menaces, chantage, diabolisation, bannissement… les tenants de l'Europe libérale, de la chancelière allemande Angela Merkel au français Pierre Moscovici en passant par Jean-Claude Junker, président de la Commission Européenne ou Christine Lagarde du FMI… ils se déchaînent tous pour affoler les citoyens et citoyennes grecs et leur recommander de voter pour tout sauf Syriza, le parti de gauche présidé par Alexis Tsipras. Mais de quoi ont-ils tous peur ?

LIBERTE !
Dessin de Charb
De la droite aux sociaux-libéraux, ils voudraient tous que les Grecs n'aient pas le choix de leur avenir. Ils vont voter, certes, mais cela ne devrait rien pouvoir changer à l'austérité qui enfonce la Grèce et les grecs dans la misère. Drôle de conception de la démocratie ! En fait, ce sont les marchés qui, jusqu'à présent, commandent et qui craignent de ne plus pouvoir se « sucrer » sur le dos des États et des peuples.Le Parti communiste dit : Non aux ingérences ! Laissez le peuple décider librement de son destin. Et, après les élections, l'Europe devra respecter le choix des grecs.

LE VRAI PROGRAMME DE SYRIZA
MEETING
solidarité avec le peuple grec

LUNDI 19 JANVIER
19h30 gymnase Japy
2, rue Japy M° Charonne

en présence de SYRIZA
et de nombreux soutiens français
Ni extrémiste, ni conformiste, le Programme de la gauche grecque est le seul programme crédible après 5 ans de désastre économiques et sociaux. Les mémorandums de la Troïka prétendaient régler le problème de la dette grecque ; elle est passée de 115 % du PIB à 175 %. Et dans le même temps, l'austérité imposée a créé une crise humanitaire avec 300 000 familles vivant sous le seuil de pauvreté, un service public détruit et 65 % de l'appareil productif mis à l'arrêt. Sérieux et chiffré,, le programme de Syriza dessine une sortie de crise fondée sur la justice et le progrès. Il implique l'effacement de la partie de la dette illégitime et une renégociation à l'intérieur de l'Europe.

UN ESPOIR AUSSI POUR LA FRANCE ET L'EUROPE
Si Syriza gagne en Grèce, le débat sera ré-ouvert et incontournable dans toute l'Europe. Les peuples reprendront confiance dans la possibilité d'une alternative à gauche. D'autres échéances électorales auront lieu en Europe ; des luttes sociales et politiques aussi. Les Grecs ont servi de cobaye à l'Europe libérale pour le plus grand profit des spéculateurs et de la finance. Ils peuvent demain initier une expérience alternative porteuse d'espoir pour tout le continent.