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Washington, 22 déc (PL) Des experts de l'Institut Peterson d’Économie internationale aux États-Unis, calculent que les exportations de biens étasuniens à Cuba pourraient être portées à quatre mille 300 millions de dollars par an dans la mesure où les relations commerciales se rétablissent entre les deux pays.
L'information, diffusée la veille sur des médias du Sud de Florida, souligne les bénéfices provoquant un assouplissement des restrictions commerciales et financières annoncées récemment par le président Barack Obama.
Selon les économistes de l'Institut Peterson, en cas de matérialiser la volonté de M. Obama, les exportations de biens cubains aux États-Unis pourraient atteindre cinq mille 800 millions par an.
«C'est une grande nouvelle, un marché totalement vierge», a dit Seth Kaplowitz, avocat et conférencier dans des sujets de finance dans l'Université d’État de San Diego, à propos du marché cubain.
Les échanges commerciaux entre les deux pays ont été interrompus en 1962, après que Washington a décidé d'imposer unilatéralement un acerbe blocus économique, commercial et financier contre Cuba, lui infligeant des dégâts estimés à un milliard 112 mille 534 millions de dollars au cours de 52 dernières années.
Selon les experts, des agriculteurs, fabricants des véhicules et tracteurs, compagnies aériennes, chaînes hôtelières et des télécommunications des États-Unis pourraient bénéficier de la levée définitive du blocus économique à Cuba, entre autres.
«Actuellement, Washington autorise les ventes à Cuba estimées à quelque 350 millions de dollars par an dans des produits agricoles, comme le riz, le soya et le poulet congelé, avec des payements anticipés et sans accès aux crédits», selon le Bureau des produits agricoles des États-Unis.
Une des entreprises exprimant leur intérêt dans le commerce avec Cuba est Cargill, dédiée à l'achat, vente, traitement et distribution de grains et d'autres marchandises agricoles, la culture et la vente des ingrédients destinés à l'industrie pharmaceutique.
Les compagnies aériennes Delta Air Lines et Jet Blue Airways, les entreprises hôtelières Hilton Worldwide, Marriott International et la ligne de croisières Carnival Corp ont exprimé également leur intérêt pour se rapprocher du commerce cubain.
Face à une éventuelle levée du blocus en accord avec le Congrès américain -soulignent les économistes -, "les compagnies pétrolières américaines pourraient saisir un nouveau marché pour les carburants et technologies de raffinage à Cuba".
En bénéficieront en effet des fournisseurs du matériel de production et de transmission d'électricité comme General Electric .
Jcc/tgj/mfm
source: http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=53833:augmente-linteret-des-entreprises-des-eau-pour-mener-des-investissements-a-cuba&opcion=pl-ver-noticia&catid=2&Itemid=203