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Paris, 5 août (PL) Après l'amende record contre BNP Paribas, les autorités américaines enquêtent sur une autre banque française, Crédit Agricole, à cause d'une prétendue violation de l'embargo imposé par les États-Unis contre plusieurs pays.
Selon le directeur général de l'instance financière, Jean-Paul Chifflet, il y a quelques semaines la banque a achevé un audit interne et a a remis l’ensemble de son dossier au département de la Justice des États-Unis et au Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC, pour ses sigles en anglais).
«Nous entrons à présent dans une phase d’explication du dossier, et de discussions avec les autorités américaines », a-t-il précisé.
M. Chifflet a ajouté que pendant la période examinée (2003-2008) les volumes des transactions en dollars sont très nettement inférieurs à ceux de grandes banques présentes aux États-Unis, même s'il n’a pas souhaité dévoiler les pays vers lesquels les paiements ont été effectués.
«Pour nous il n’y a aucune commune mesure avec certains autres dossiers qui ont pu être évoqué», a-t-il ajouté en référence à BNP Paribas.
BNP Paribas s'est vu condamnée le 30 juin aux États-Unis à payer 8,8 milliards de dollars pour avoir violer l'embargo imposé par ce pays contre l'Iran, le Soudan et Cuba.
Dû aux sanctions, le principal établissement financier français a enregistré une perte nette de 4,3 milliards d'euros pendant le deuxième trimestre de cette année.
L'affaire BNP Paribas a généré un grand rejet chez des politiciens de diverses tendances et a ranimé le débat sur l'extraterritorialité des lois américaines.
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source: http://frances.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&view=article&id=43377:apres-bnp-paribas-les-etats-unis-prevoient-sanctionner-la-banque-du-credit-agricole&opcion=pl-ver-noticia&catid=2&Itemid=203