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Jeudi 10 juillet, plus de 40 000 personnes ont répondu à l’appel de la confédération syndicale CGTP, et ont défilé dans les rues de la capitale portugaise. Ils réclamaient la démission du gouvernement et la tenue d’élections anticipées, ainsi que le retrait des dernières mesures d’austérité imposées par le gouvernement.
Quentin Vanbaelen
Jeudi 10 juillet, plus de 40 000 personnes ont répondu à l’appel de la confédération syndicale CGTP, et ont défilé dans les rues de la capitale portugaise. Ils réclamaient la démission du gouvernement et la tenue d’élections anticipées, ainsi que le retrait des dernières mesures d’austérité imposées par le gouvernement. Parmi celles-ci, une réforme du Code du travail qui s’en prend durement aux conventions collectives et aux négociations collectives, la réduction du paiement des heures supplémentaires et des coupes salariales dans le secteur public.
À l’opposé, les manifestants réclamaient une politique de gauche, qui prenne en main les difficultés des travailleurs et des plus pauvres. L’augmentation des salaires et des pensions faisaient partie de leurs principales revendications.
Cette manifestation a fait suite à celles du 21 juin à Lisbonne et du 14 juin à Porto. Depuis 2011, le Portugal subit une austérité particulièrement dure, soumise à la logique de la Troïka, et face à laquelle les travailleurs et le peuple continuent de se battre.
SOURCE: SOLIDAIRE