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Selon le Secrétaire national du PCF, le Parti est menacé d’interdiction.
Alors que sur le terrain, les combats deviennent de plus en plus violents entre l’armée et les séparatistes de l’Est et que quatre nouveaux observateurs internationaux ont disparu avec leur chauffeur, Pierre Laurent, le Secrétaire national du Parti Communiste Français a exprimé hier sa solidarité au Parti Communiste Ukrainien « menacé d’interdiction ».
« Dans la situation extrêmement difficile que traverse l’Ukraine, avec la poursuite d’affrontements meurtriers dans l’est du pays, le PCF exprime sa solidarité avec le Parti Communiste d’Ukraine mis pratiquement dans l’impossibilité d’exercer normalement son activité politique et qui est aujourd’hui menacé d’interdiction, à la suite d’une décision prise par l’ex-présidence intérimaire du pays », écrit dans un communiqué le PCF. « Rien ne peut justifier une telle mesure à l’encontre d’un Parti qui a toujours prôné, dès le début de la crise ukrainienne, le dialogue et la négociation politiques, la nécessité de donner la parole au peuple pour réformer les institutions du pays, pour ouvrir la voie notamment à plus d’autonomie pour les régions et conjurer ainsi les risques d’un séparatisme mettant fin à l’intégrité territoriale de l’Ukraine », ajoute-t-il.
Dialogue politique
Pour le PCF, « la priorité de la France devrait être d’agir d’urgence pour un cessez-le-feu immédiat dans l’est du pays, en repartant des accords du 17 avril à Genève, favorisant ainsi la reprise d’un dialogue politique entre toutes les forces politiques ».
Petro Simonenko, Secrétaire général du Parti Communiste d’Ukraine, avait été reçu le 28 mai à l’Assemblée nationale par André Chassaigne, Président du Groupe Gauche Démocrate et Républicaine, puis au siège du Parti Communiste Français par Pierre Laurent.
La Marseillaise, le 31 mai 2014