Marche des cheminots du 22 mai : solidarité de la FSM
Publié le 24 mai 2014 par FSC
Médias aux ordres :
Les médias nationaux, y compris ceux du service public comme la deuxième chaine n'ont pas dit un mot de la manif, de son succès et de son importance.
Sans doute le pouvoir est-il inquiet des conséquences sur l'opinion de l'incroyable "bévue" à laquelle a conduit la séparation entre la SNCF et RFF gestionnaire de l'infrastructure (commande de 2000 trains trop larges pour le réseau de gare existant, la chose étant sans doute minimisée puisque sans doute il n'y a pas que les quias à "raboter", mais que les tunnels, les voies posent aussi problème.
Ce silence est cette censure n'en demeurent pas moins scandaleux et les militants et le mouvement syndical ne devraient pas hésiter à interpeller les responsables de l'information de tout bord!
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Communiqué de la FSM
22 000 cheminots ont envahi au 22 mai 2014, les rues de Paris pour demander de garantir l’avenir du service public de la SNCF et dénoncer fermement la réforme ferroviaire.
La FSM exprime sa solidarité et son soutien à la lutte contre la réforme ferroviaire en France, qui prévoit la privatisation du chemin de fer et la casse de droits sociaux des cheminots. Le projet de loi de cette réforme dont les mesures voulues par les monopoles du capital et adoptées par la commission européenne le 30 janvier 2013, se trouvent dans le « 4ème paquet ferroviaire », qui sera présenté au parlement le 16 juin prochain. Ces mesures généraliseront la privatisation du secteur ferroviaire engagée depuis le début des années 90 dans tous les pays d’Europe.
Des membres de la RMT – Royaume-UNI et de USB – Italie, deux syndicats des travailleurs du transport, affiliés à la Fédération syndicale mondiale ainsi que des conducteurs de bus de Phébus (réseau du groupe Kéolis, filiale de la SNCF) en grève depuis le 12 mai dernier, ont participé à la manifestation aussi. La FSM exprime son soutien aux cheminots de la CGT Versailles contre la privatisation du chemin de fer qui conduira, entre autres, à la hausse des prix et la dégradation de la qualité et de la sécurité. Si cette politique anti-populaire est imposée par des memoranda, par des reformes ou par des lois, les conséquences et les risques de la privatisation du chemin de fer, qui sont très bien connus au Royaume Uni et en Grèce, seront identiques dans tous les pays de l’UE