Evo Morales rejette les politiques impérialistes des États-Unis

L'ancien président bolivien, Evo Morales, a salué la tenue du Sommet des peuples et a appelé à l'inclusion, au respect de la vie, à l'indépendance et à la liberté des peuples.
Dans une vidéo envoyée à l'occasion de l'événement, qui s'est déroulé à Los Angeles, il a regretté que les États-Unis ne fassent qu'exclure les peuples, les marginaliser et intervenir dans leurs affaires intérieures.
Il a rappelé que ce pays se pose en champion de la démocratie, mais s'arroge le droit d'exclure et de mentir ensuite au monde entier. « Ce n'est pas de la démocratie », a-t-il souligné.
Il a déclaré que le gouvernement des États-Unis e présente aussi en défenseur de la liberté et a demandé : « Comment est-il possible que les personnes qui se sont libérées du joug de l'empire soient exclues du Sommet des Amériques ? » Il a décrit cette situation comme une contradiction.
« La guerre froide est un échec total. La guerre contre le terrorisme est également un échec », car lorsqu'ils mènent la guerre contre le terrorisme, ils ne parlent pas des morts sociales, et c'est une action terroriste.
L’ex-président de la Bolivie a rappelé qu'il était autrefois effrayant d'être expulsé de l'oea (l’Organisation des États américains), mais qu'il est désormais digne et sain de s’en retirer.
Il a souligné que les États-Unis, avec leur ressentiment contre la vie et l'humanité, tentent d'imposer des politiques telles que l'interventionnisme et le pillage économique des ressources naturelles presque partout dans le monde.
Il a appelé à la poursuite de la lutte acharnée contre l'empire, mais dans l'unité, « pour notre liberté et, surtout, pour le respect de la diversité culturelle, qui est la richesse de l'identité et de la dignité des peuples ».
Il a affirmé que « nous sommes convaincus que ce Sommet avec les peuples va triompher ». Il a appelé l'administration de la Maison-Blanche à participer, avec les peuples, à ses forums et à ratifier tous les traités relatifs aux droits de l'Homme.
« Nous voulons qu'elle laisse les pays souverains libres. Nous n'acceptons pas les interventions militaires. Arrêtez de financer les guerres et les coups d'État. Nous respectons la vie et l'humanité, la souveraineté et l'indépendance des peuples du monde », a-t-il conclu.