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Œuvre d'Ernesto Rancaño 

« Nous n'allons pas céder, nous allons continuer à résister, mais avec un concept de résistance créative, qui est précisément la manière dont nous faisons face à la pandémie de COVID-19, c'est-à-dire que nous résistons, mais dans cette résistance, où nous mettons talent, effort et intelligence, nous grandissons également, et au milieu de cette résistance nous sommes capables d'avancer. »
C'était l'une des idées développées par le Premier secrétaire du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, lors d’un entretien avec le prestigieux intellectuel latino-américain Atilio Boron, pour les radios argentines Madres de la Plaza de Mayo et de l'Université nationale de Avellaneda, également été transmis sur diverses stations de radio communautaires au Venezuela, en Argentine, en Équateur et dans d'autres pays.
Répondant aux questions posées, le président a évoqué le blocus économique, commercial et financier du gouvernement des États-Unis contre le peuple cubain ; la lutte contre la COVID-19 ; les actes de vandalisme du 11 juillet et d'autres faits qui font partie de la campagne de déstabilisation de la Maison-Blanche et de ses services de renseignement, entre autres questions d’actualité.
Il a rappelé que le blocus contre Cuba doit être appelé aujourd'hui « blocus renforcé », en raison des 243 mesures appliquées par l'administration Trump, que l'administration Biden a maintenues de manière inchangée.
De plus, en utilisant des laboratoires d'intoxication, le gouvernement étasunien associe ce blocus renforcé  « à une agressivité intense (...), à partir d'une guerre non conventionnelle, d'une guerre médiatique intense, où tous les efforts visent à discréditer toute conquête, tout fait, manipuler toute décision prise à Cuba ou tout événement qui se produit dans notre pays ».

 

Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Photo : Alejandro Azcuy 

Et tout cela, a-t-il souligné plus loin, est basé sur des campagnes de mensonges, de doubles standards, d'hypocrisie, de désinformation et d'attaques à propos de questions très sensibles telles que l'immigration, la démocratie et les droits humains. À cela s’ajoute le comportement provocateur de l'ambassade des États-Unis à Cuba qui se distancie grossièrement du rôle que devrait jouer une mission diplomatique.
À propos des réseaux sociaux, Diaz-Canel a déclaré à Atilio Boron : «  sur les réseaux, il existe une Cuba virtuelle qui n'a rien à voir avec la réalité que vit notre pays, avec le sens de la résistance, la vocation humaniste et solidaire, la dignité et l'héroïsme des peuple cubain.
« Fidel nous a toujours dit qu'un monde meilleur était possible et nous avons toujours partagé et défendu cette maxime de Fidel, mais je vous assure que dans les circonstances actuelles, pour qu'un monde meilleur soit possible, nous devons aussi faire en sorte que le monde virtuel soit meilleur, car, en réalité, un monde virtuel plein de banalité, plein de vulgarité et plein de haine et de mensonges ne peut pas refléter ce monde que nous voulons tous améliorer. »
Concernant la COVID-19, le président a rappelé que dans les pires moments, le gouvernement étasunien a renforcé le blocus et sa campagne médiatique contre Cuba. Il a essayé de nous appliquer, a-t-il ajouté en revenant sur un sujet qu'il avait abordé au début de l’entretien, les concepts de « guerre non conventionnelle, et tenté d'appliquer les théories de la "révolution du printemps", le tout pour provoquer l’un de ces coups d’État doux à Cuba (...), des coups d’État qui sont menés sans aucune douceur.

« Je me souviens que le gouvernement des États-Unis nous a refusé de l'oxygène à des moments où nous avions des pénuries d'oxygène en raison d'une rupture dans nos usines, et ce fut un acte criminel. Il nous a refusé l'entrée des respirateurs pulmonaires et des fournitures dont nous avions besoin pour notre lutte contre la COVID-19 », a-t-il poursuivi.
Mais au milieu de toutes ces circonstances, de l'agressivité croissante des États-Unis, « la première chose que nous avons défendue, c'est la vie des gens et, au milieu de toute cette rigueur, les principales ressources dont disposait le pays ont été mises à profit en fonction de la lutte contre la COVID-19 ».
À cet égard, il a évoqué tout le travail du pays dans la prévention et le contrôle de la pandémie, notamment la fabrication de nos propres vaccins produits par nos scientifiques. Ce fut un travail intense qui a permis, a-t-il souligné, que Cuba soit aujourd'hui « l'un des trois pays avec la plus grande population vaccinée avec au moins une dose, soit plus de 99 % ; Cuba figure aujourd'hui parmi les six ou sept pays dont la population a reçu le schéma complet de vaccination, qui dans notre cas est de trois doses, soit plus de 89,6 % de la population ; plus de 60 % de la population a déjà reçu une autre dose de rappel.
Et d’ajouter : « Cuba a été le premier pays au monde à vacciner les populations d’enfants et d'adolescents de plus de deux ans et il existe déjà des recherches scientifiques qui donnent la possibilité de commencer à vacciner la population de moins de deux ans. »
Plus loin au cours de l’entretien, le président cubain a déclaré: « Et au milieu de toute cette résistance, c'est Cuba qui a envoyé des brigades médicales dans plusieurs pays pour faire face à la COVID-19, y compris lorsque la COVID-19 était l'épicentre dans des villes, par exemple, italiennes, dans des villes européennes. » Et Cuba, a-t-il dit à un autre moment, donne, est prête à partager, si le monde en a besoin, des vaccins hautement efficaces.  
Le Premier secrétaire du Parti a souligné, à un autre moment de l’entretien, qu'ici nous continuons à « ratifier la reconnaissance et la défense de nos essences, auxquelles nous n'allons pas renoncer : l’indépendance, la souveraineté, la démocratie socialiste, la paix, efficience économique – que nous devons continuer à construire et à perfectionner –, et la sécurité dans les acquis de justice sociale, qui est précisément le socialisme que nous défendons à Cuba ».  
Au milieu de toute cette situation, a-t-il également précisé, nous continuons à « perfectionner nos mécanismes de démocratie, nos mécanismes de participation, nos mécanismes de contrôle populaire ».
Et à cela « nous ajoutons une lutte pour la prospérité qui va de l'alimentation aux loisirs (…) ; à une richesse spirituelle supérieure, car il ne s'agit pas seulement de résoudre des problèmes matériels, il faut aussi grandir dans l’aspect spirituel, sentimental, affectif ; dans le bien-être qui renforce à la fois la conception aussi bien du fonctionnel que du beau dans ce que nous faisons ».
Pour conclure son entretien avec Atilio Boron et les auditeurs des stations de radio qui le diffusaient, le président a envoyé une « accolade à tous les peuples latino-américains, à tous ceux qui, sous différentes latitudes du monde et en particulier de Notre Amérique, font aussi de Cuba l’une des raisons de leur vie et par lesquels nous nous sentons constamment soutenus.
« Au milieu de ces circonstances, nous voulons également dire au peuple d'Amérique latine et des Caraïbes que la Révolution cubaine continuera à défendre ses conquêtes, elle continuera à défendre le socialisme, qu’elle ne cèdera jamais, qu’elle ne renoncera pas, et qu'ils peuvent être assurés que Cuba sera toujours présente pour les causes justes. »

 

source : https://fr.granma.cu/cuba/2022-04-25/les-peuples-peuvent-etre-assures-que-cuba-sera-toujours-presente-pour-les-causes-justes

Tag(s) : #Cuba, #DiazCanel

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