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Édité par Reynaldo Henquen
2022-03-22 16:32:44

      

Caracas, 22 mars (RHC) Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) a exigé aujourd’hui que les autorités compétentes ouvrent une enquête judiciaire sur de nouvelles révélations concernant des liens entre l’opposition extrémiste et le trafic de drogue.

Lors d’une conférence de presse de la direction nationale du PSUV, le premier vice-président de l’organisation politique, Diosdado Cabello, a évoqué l’arrestation récente en Colombie du citoyen italo-vénézuélien Biaggio Garófalo Forte, demandé par l’Espagne pour trafic de drogue et recherché par Interpol dans plus de 190 pays.

Cabello a rejeté le fait que le dirigeant de l’opposition Juan Guaidó et ses collaborateurs tentent de se dissocier des allégations sur leurs liens avec le crime organisé lorsqu’il existe des preuves évidentes.

"Des photos, des vidéos, des activités partagées, des financements qui pointent directement du doigt les dirigeants politiques de l’opposition ont été rendues publiques ; (...) la vérité est que c’est l’environnement dans lequel se meut une grande partie de l’opposition vénézuélienne, ils n’ont aucun scrupule de quelque nature que ce soit", a déclaré le dirigeant socialiste.

À cet égard, Cabello a appelé les organes judiciaires compétents à mener les enquêtes jusqu’au bout pour établir les responsabilités.

La semaine précédente, le président de l’Assemblée nationale du Venezuela, Jorge Rodriguez, a présenté des preuves sur les liens du chef de l’opposition Juan Guaidó et d’autres personnalités de l’extrême droite et du parti Volonté Populaire avec des structures du crime organisé et du trafic de drogue colombien.

Entre autres preuves, le président du Parlement a montré une lettre de 2016 émise par Volonté Populaire et signée par Guaidó, par laquelle Biaggio Garófalo Forte était nommé coordinateur municipal d’Anaco, dans l’est de l’État d’Anzoátegui.

Rodriguez a expliqué que Garófalo Forte entretenait des liens politiques avec d’autres dirigeants de cette organisation extrémiste, dont l’ancien député Marco Aurelio Quiñones, qui occupait le poste de chef des relations interinstitutionnelles au sein du gouvernement provisoire autoproclamé de Guaidó.

D’autres preuves documentaires ont démontré la participation du chef de l’opposition et de plusieurs de ses associés à une fête organisée en janvier 2019 par le narcotrafiquant notoire dans sa résidence d’Anzoátegui.

À plusieurs reprises, des porte-parole du gouvernement bolivarien ont dénoncé les liens de Juan Guaidó et de Volonté Populaire avec des structures du crime organisé comme le gang Los Rastrojos.

Ce groupe narco-militaire était responsable du transfert du député autoproclamé qui avait été chargé des passages irréguliers en territoire colombien en février 2019, à la veille de la tentative d’agression à la frontière binationale, sous le faux drapeau de l’aide humanitaire.

 

Source Prensa Latina

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/289885-les-socialistes-venezueliens-demandent-denqueter-sur-les-liens-entre-lopposition-et-le-trafic-de-drogue

Tag(s) : #PSUV, #Venezuela

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