Ils ont parié sur la chute de la Révolution, mais ils se sont trompés sur le peuple cubain

Le PCC doit être partie prenante de « tout ce qui concerne la prospérité et le développement du pays, depuis l'alimentation jusqu’aux loisirs, en passant par le développement scientifique, une plus grande richesse spirituelle, le bien-être, et aussi il doit autonomiser la conception du fonctionnel, du beau, de sorte que notre développement soit vraiment intégral ».
Telles ont été les réflexions du Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, le 29 janvier, lors de l'assemblée municipale du Parti à San José de las Lajas, dans la province de Mayabeque.
Selon le site internet de la présidence, le chef de l'État a insisté sur le fait qu'il est essentiel de savoir « quelles sont les préoccupations de nos militants, quelles sont les préoccupations de la population, de l'environnement dans lequel travaille la cellule à la base, et ce sont ces questions dont nous devons discuter ».
Lors de la réunion, à laquelle participait également Roberto Morales Ojeda, membre du Bureau politique et secrétaire à l'Organisation et à la Politique des cadres, Diaz-Canel a déclaré que si les discussions qui suscitent réellement de l'intérêt sont débattues au sein des cellules, les réunions seront moins guindées et se concentreront beaucoup mieux « sur le fait de trouver des solutions à nos principaux problèmes, et, comme cela a été dit ici très sagement, le Parti est concerné par tout, et nous devons prendre tout en charge à partir des méthodes du Parti, sans supplanter l'administration, ni le gouvernement ni les organisations de masse ».
Durant la réunion, au cours de laquelle ont été élus le nouveau Comité municipal du Parti, ainsi que son Bureau exécutif, et où le camarade Alberto Torres Hernandez a été ratifié en tant que Premier secrétaire à San José de las Lajas, le président a évoqué la situation économique et sociale complexe que nous traversons et il a affirmé : « Nous sommes en train de réfléchir à comment trouver la manière la plus intelligente de résoudre ces problèmes (tels que les pénuries, l'inflation ou la hausse des prix), en même temps que nous augmentons la production, nous continuons à relancer la vie économique, avec les possibilités dont nous disposons, car pour ce qui est de la pandémie, nous avons réussi à la contrôler. »
Il a fait référence à l'intensification du blocus contre l'Île par l'administration étasunienne actuelle, et il a ajouté à ce gigantesque défi celui posé par l'épidémie.
Les ennemis ont sous-estimé le peuple cubain : « ils ont fait le pari que la Révolution cubaine tomberait, si bien qu’ils ont exécuté une stratégie agressive de subversion visant à fragmenter l'unité du peuple cubain, à décourager les gens », à leur faire croire que les difficultés de la vie n'étaient pas dues à une politique impériale, mais à l'inefficacité d'un gouvernement, a-t-il dit.
L'ennemi a parié sur une fracture entre le peuple et le gouvernement, entre le Parti et le gouvernement, a rappelé le président. Mais face à aucun de ces défis, le pays n’est resté les bras croisés. « Il y a une stratégie politique et idéologique, une stratégie de relations extérieures, une stratégie face à la COVID-19, une stratégie économique et sociale qui est constamment mise à jour, et un programme qui s'attaque à la dynamique démographique. Nous allons défendre la Patrie socialiste et nous allons défendre la sauvegarde, l'ordre et la tranquillité citoyenne », a conclu le Premier secrétaire du Comité central du Parti.