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Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères demande à l'Union européenne de lever les sanctions.

Caracas, 1er décembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères, Félix Plasencia, a exhorté aujourd'hui l'Union européenne (UE) à éliminer les mesures coercitives appliquées au Venezuela et à renoncer à sa politique d'ingérence contre la nation sud-américaine.

1er décembre 2021
CST13:55 (GMT) -0500
Dans un message publié sur le réseau social Twitter, le chef de la diplomatie vénézuélienne a rejeté les déclarations du haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, concernant l'envoi d'une équipe d'observateurs aux récentes élections régionales et municipales dans ce pays.

"La décision d'envoyer une mission d'observation électorale de l'UE au Venezuela était controversée. Mais il a été bien accueilli par la quasi-totalité des Vénézuéliens et contribuera à aider à trouver une solution à la crise", a indiqué M. Borrell dans la plateforme de communication susmentionnée.

Au vu de ces déclarations, M. Plasencia a affirmé que la meilleure façon de "contribuer" est de mettre fin aux mesures coercitives unilatérales qui font tant de mal au peuple de la nation bolivarienne.

"Cessez d'agir en tant que gendarmes du monde et consacrez-vous à vous occuper des questions qui concernent les citoyens européens", a ajouté M. Plasencia sur son compte Twitter.

Dans son rapport préliminaire publié après les élections régionales et municipales du 21 novembre, la délégation d'observation de l'UE a reconnu la mise en place de meilleures conditions pour la tenue d'élections au Venezuela, par rapport aux événements précédents.

La députée Isabel Santos a estimé que la directive du Conseil national électoral (CNE) nommé en 2021 est la plus équilibrée de ces 20 dernières années, qui a mené à bien de manière efficace les préparatifs de l'événement électoral.

Toutefois, le rapport a amplifié les irrégularités présumées détectées, telles que l'utilisation des ressources de l'État dans la campagne électorale et l'installation des "points rouges", traditionnellement utilisés dans le pays pour promouvoir le vote des partis et comme mécanisme de mobilisation.

La mission d'observation de l'UE a considéré que la disqualification de certains candidats était arbitraire et s'est interrogée sur le fait que, par décision du pouvoir judiciaire, les dirigeants et les membres reconnus de certains partis politiques ont été privés du contrôle de leurs symboles ou cartes électoraux.

Dans un récent discours public, le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a assuré que la délégation d'observateurs de l'UE cherchait à ternir et à altérer le système électoral et démocratique du pays sud-américain.

"La délégation d'espions de l'Union européenne n'a trouvé aucun élément permettant de critiquer le système électoral (...), il ne s'agissait pas d'observateurs internationaux, ils étaient librement déployés dans tout le pays, espionnant la vie sociale, économique et politique", a-t-il déclaré.

Plus de 300 observateurs de 55 pays ont vérifié le déroulement des élections régionales et municipales au Venezuela, dont des délégations du Conseil d'experts électoraux d'Amérique latine (Ceela), du Centre Carter (États-Unis) et des Nations unies, entre autres.

mem/wup

source : https://www.prensa-latina.cu/2021/12/01/canciller-de-venezuela-insta-a-union-europea-a-eliminar-sanciones

Tag(s) : #Venezuela

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