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Ary Yée Chong Tchi Kan / 13 octobre 2021

 

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Il a beaucoup écrit et défendu la mémoire de Ambroise Croizat, l’homme de la Sécurité Sociale. C’est un Français, prisonnier de guerre, gagné aux idées communistes qui, dans les circonstances de son époque, a échafaudé une solution de protection sociale pour tous, de la naissance à la mort.

Devenu ministre, il l’a fait appliquer, ouvrant le chemin à de nombreuses autres inventions sociales dont les retraites, les comités d’entreprise, la médecine du travail, les statuts sociaux, etc. La mort surprend Ambroise Croizat à 50 ans et des millions de Français sont dans la rue pour ses obsèques. Son œuvre a inspiré beaucoup de pays dans le monde. Tout comme l’œuvre de la Commune de Paris a pu inspirer les jeunes communistes chinois.

Voilà pourquoi connaître l’histoire est essentiel pour donner vie au présent et préparer le futur. Le fil conducteur repose sur des valeurs et des convictions. Qu’est ce que Michel Etievent a-t-il trouvé dans l’œuvre de Ambroise Croizat qui fonde également son propre parcours de vie communiste ?

Retenons une application concrète qui alimente l’expression compliquée : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». On cotise selon ses moyens et tout le monde en bénéficie selon ses besoins. La CGSS est le collecteur et le redistributeur. En matière médicale, l’invention de la Carte Vitale fait sens car elle donne accès à tous les besoins, de la naissance à la mort. La technologie simplifie l’usage et assure le contrôle.

Ce qui revient à dire qu’on fait du communisme sans le savoir. Michel Etievent est décédé mais il a réveillé en chacun la part communiste qui vit en lui.

Ary Yée Chong Tchi Kan

source : https://www.temoignages.re/politique/edito/la-mort-de-michel-etievent-interroge-les-communistes-a-quoi-sert-une-vie,102319

Tag(s) : #Etievent

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