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15 Oct 2021
« La pauvreté partout est un défi à la prospérité partout », soulignait la déclaration de Philadelphie de la FSM, l’Internationale syndicale de classe, qui a déclaré la guerre à la pauvreté.

– Près de la moitié de la richesse mondiale est concentrée dans les mains des 1% les plus riches de la population. La richesse des 1% les plus riches de la planète s’élève à 11 000 milliards de dollars, soit 65 fois la richesse totale de la moitié de la population mondiale.
– La moitié inférieure de la population mondiale possède autant que les 85 personnes les plus riches du monde.
– Sept personnes sur dix vivent dans des pays où les inégalités économiques ont augmenté au cours des trois dernières décennies.
– Aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont représenté 95 % de la croissance post-crise financière depuis 2009, tandis que les 90 % les plus pauvres se sont encore appauvris.
– Les 1% les plus riches ont augmenté leur part de revenu dans 24 des 26 pays.
– Le nombre d’enfants mourant de malnutrition dépasse les 115 millions.

Ce sont là quelques-unes des conclusions révélées il y a quelques années. Les inégalités du système de développement capitaliste à travers le monde ont provoqué et multiplié le nombre de personnes pauvres et souffrant de souffrances indescriptibles.

Dans de nombreux pays, « ce sont les entreprises qui fixent les règles, et les gouvernements font office de (mauvais) arbitres, appliquant les règles fixées par le capitalisme autoritaire. Les entreprises, les multinationales et les gouvernements non élus détiennent le pouvoir.

Une enquête de l’OIT (Organisation internationale du travail) a révélé que la moitié des travailleurs dans le monde ne gagnent pas assez pour que leur famille et eux-mêmes puissent dépasser le seuil de pauvreté de 2 dollars par jour. Le résultat évident est que « l’avidité des riches est satisfaite et les besoins des pauvres ne sont pas satisfaits ». Le nombre croissant de « travailleurs pauvres » est inévitablement le résultat de la voie de développement capitaliste. La FSM s’élève contre son développement inégal.

Le populisme de droite du Covid -19 Panemia, et la montée de l’autoritarisme ont changé le monde pour le pire, des millions de personnes sont au chômage. Beaucoup sont confrontés à la malnutrition. Les pays et les jeunes chômeurs ont été touchés de manière disproportionnée. Une transformation sociale plus profonde nécessitera une organisation et une mobilisation. C’est l’appel que la FSM n’a cessé de lancer sur tous les continents.

Dans de nombreux pays, le soi-disant programme de lutte contre la pauvreté et les programmes de réduction de la pauvreté ne sont restés que sur le papier. Une protection sociale plus inclusive et un développement durable, une sécurité alimentaire et une sécurité des revenus adéquates et fondées sur les besoins sont nécessaires. Les besoins des personnes les plus vulnérables, les jeunes travailleurs, les migrants, les travailleurs du secteur informel, etc., doivent être défendus par des luttes de classe, déclare la FSM.

La crise climatique est une crise mondiale qui exacerbe les inégalités entre les pays et au sein des sociétés. Si nous ne faisons pas face à la crise climatique, la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau et les moyens de subsistance de millions de travailleurs vulnérables seront affectés.

Il s’agit donc d’une question de justice sociale et d’organisation des travailleurs. Nous devons encourager l’action syndicale des travailleurs et, dans la mesure du possible, établir des alliances avec d’autres mouvements sociaux progressistes.

La main-d’œuvre migrante est une caractéristique du développement des économies capitalistes depuis de nombreuses années. Les régimes et pratiques des employeurs ont rendu les travailleurs migrants vulnérables. Les syndicats ont un rôle clé à jouer dans la protection de ces travailleurs. L’agenda de la FSM a toujours inclus la protection des travailleurs migrants.
Plus de 40 % des pays du monde ne sont pas pleinement démocratiques et contribuent à des économies substantielles et à l’injustice politique. Il est nécessaire de construire une solidarité internationale avec eux. Ils sont privés de la liberté d’association, du droit d’organisation et de négociation collective. Ce sont des voies qui mènent à une augmentation considérable de la pauvreté. Dans ces cas, le gouvernement n’est pas la solution à notre problème. Mais le gouvernement est le problème ; par conséquent, la mobilisation du peuple contre ces gouvernements rétrogrades est une tâche immense et inévitable. Nos organisations de classe doivent être à l’avant-garde des luttes.

La FSM poursuit sa guerre contre la pauvreté ; les besoins des pauvres et du prolétariat doivent être satisfaits de toute façon. La poursuite des luttes permet de changer les gouvernements dont les politiques perpétuent la pauvreté. Nous renouvelons notre appel à la classe ouvrière mondiale et aux masses laborieuses à s’unir en une seule force géante pour éliminer la pauvreté. Lutte, lutte continue et lutte militante pour éliminer la pauvreté et pour éliminer ces programmes des capitalistes et des gouvernements qui exploitent l’homme pour l’homme. Nous demandons instamment aux organisations internationales des Nations unies et de l’Organisation internationale du travail de s’efforcer d’éradiquer la pauvreté.

source : http://www.wftucentral.org/communique-de-la-fsm-sur-la-journee-internationale-pour-lelimination-de-la-pauvrete-17-octobre-2021/?lang=fr

Tag(s) : #FSM

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