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Le Venezuela rejette le nouveau rapport politisé de la mission pseudo-indépendante sur les droits de l'homme
24/09/2021
Alexisngb
Le représentant permanent du Venezuela auprès de l'ONU à Genève (Suisse), Héctor Constant, a réaffirmé vendredi que le gouvernement bolivarien ne reconnaît pas la légitimité de la soi-disant mission d'établissement des faits sur le pays, et a donc rejeté un nouveau rapport présenté à la 48e session du Conseil des droits de l'homme.
"Le rapport présenté est tellement rempli de faussetés et d'expléments qu'il est impossible de lui accorder le moindre semblant de sérieux", a souligné l'ambassadeur, estimant qu'il manque de rigueur méthodologique et scientifique dans son élaboration, ayant été réalisé "par une sorte de mission fantôme montée contre le Venezuela et contrôlée par des gouvernements subordonnés à Washington".
Il a critiqué le financement millionnaire de ces rapports, estimé à plusieurs millions de dollars, malgré la grave pénurie de ressources dont souffrent les Nations Unies, et a donc fait appel à la cohérence éthique des membres de cette mission et les a exhortés à faire don de ces ressources pour l'achat de vaccins contre le COVID-19.
"Nous sommes confrontés à un rapport extrêmement politisé, partial et sélectif (...) Bien qu'il soit affirmé que des centaines de personnes ont été interrogées, on utilise des sources anonymes et inventées que personne ne pourra jamais vérifier. Les accusations des ennemis du Venezuela sont présentées comme des vérités absolues, sous le couvert d'informations prétendument crédibles", a insisté l'ambassadeur Constant.
Il a également souligné qu'à ce jour, les États-Unis et leurs partenaires européens ont imposé plus de 400 mesures coercitives unilatérales au Venezuela, "sans que la soi-disant mission d'enquête en prenne même note, ignorant délibérément l'impact significatif qu'elles ont sur la jouissance effective des droits de l'homme du peuple vénézuélien".
Il a averti que le rapport dénoncé cherche à abroger le système judiciaire vénézuélien, ignorant les avancées législatives notables en la matière, avec la discussion et l'approbation de 8 projets de loi, qui constituent "un grand effort pour offrir un système judiciaire plus rapide qui réduit l'impunité et renforce la protection judiciaire effective et les garanties constitutionnelles de la liberté individuelle".
L'ambassadeur vénézuélien a indiqué que la pratique répréhensible consistant à promouvoir des rapports d'ingérence viole de manière flagrante le mandat donné au Conseil de promouvoir et de protéger les droits de l'homme, sur la base d'un dialogue et d'une coopération véritables.
Enfin, il a exhorté le Conseil des droits de l'homme à reconnaître et à féliciter la coopération harmonieuse entre le Haut-Commissariat et le gouvernement vénézuélien, qui résulte de la lettre d'entente récemment renouvelée, tout en réitérant la volonté de l'administration du président Nicolás Maduro de continuer à coopérer avec les deux organes des Nations unies en vertu des principes universels de respect de la souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États.
Presse numérique MippCI / Mppre
source : http://www.minci.gob.ve/venezuela-rechaza-nuevo-y-politizado-informe-elaborado-a-distancia-por-pseudo-mision-independiente-sobre-ddhh/