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Discours du président Nicolás Maduro au VIe Sommet des chefs d'État de la CELAC
Écrit par Enio Melean le 18/09/2021. Publié dans

La négociation et la discussion de ces documents importants, qui reflètent en eux-mêmes une bonne partie des préoccupations, des inquiétudes et des propositions qui ont été faites dans le dialogue d'aujourd'hui, doivent vraiment être revues, être vues. Et notre préoccupation est toujours de savoir comment les transformer en actions, comment les transformer en politiques communes pour l'Amérique latine et les Caraïbes, en politiques publiques, en chacune des manifestations de volonté solidaire que nos peuples doivent connaître, qui sont incluses dans la déclaration centrale, 44 numéros avec des éléments substantiels de la situation de la crise du changement climatique, de la pandémie, de la crise sociale. Il en va de même pour les déclarations spéciales.

Je crois que le processus de préparation de ce sommet a été extraordinaire. J'ai eu la chance, dans la vie, d'avoir été le ministre des affaires étrangères du commandant Hugo Chávez et d'avoir participé depuis 2008 aux démarches qui ont abouti à la construction de ces premières fondations de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes. Il s'agissait du président Lula da Silva du Brésil. Il est très regrettable que le président Jair Bolsonaro, dans une vision négationniste et clivante, ait retiré le Brésil de cette Communauté dont il a tant besoin.

C'est le président Lula da Silva qui nous a réunis le 17 décembre 2008 à Bahias, à Salvador de Bahias, et c'est là que la première étape a été franchie lors du sommet de l'Amérique latine et des Caraïbes, connu sous le nom de CAL. C'est le président mexicain Felipe Calderón qui nous a convoqués, étant de la droite mexicaine et latino-américaine, qui nous a tous convoqués, le 23 février 2010 à Cancún. Et c'est à Caracas, les 2 et 3 décembre 2011, sous la présidence du commandant Hugo Chávez, le commandant révolutionnaire, bolivarien, que la CELAC a été fondée avec la plus grande diversité idéologique connue, les 2 et 3 décembre 2011, à Caracas. Puis vinrent les sommets au Chili, à Cuba, au Costa Rica, en Équateur. Mais nous avons eu quatre ans sans sommet. Et Celac a commencé à décliner. Malheureusement, une fois de plus, en Amérique latine et dans les Caraïbes, l'effort commun a commencé à faiblir. Les libérateurs de notre Amérique d'il y a 200 ans ont dû vivre le déclin de leur projet unitaire et émancipateur.

C'est le libérateur Simón Bolívar qui a convoqué tout ce qui était l'Amérique du Sud, autrefois colonie d'Espagne, au Panama en juin 1826. Dans quelques années, on commémorera le 200e anniversaire du Congrès de Panama. Et puis vint la division, le déclin il y a presque deux siècles, jusqu'à ce que le chemin soit repris à travers cet instrument : la CELAC.

Nous croyons profondément au dialogue de la diversité et je dis au président du Paraguay, fixez la date, le lieu et l'heure d'un débat sur la démocratie, au Paraguay, au Venezuela et en Amérique latine, et nous sommes prêts à l'organiser, fixez le lieu. Ou je le dis un peu plus, si vous me permettez d'être passionné, fixez la date, le lieu d'un débat, Président Lacalle, ou fixez la date, le lieu d'un débat ; ou fixez l'heure, Président López Obrador, et le Venezuela est prêt à débattre de la démocratie, des libertés, de la résistance, de la révolution et de tout ce qui doit être débattu, le néolibéralisme ; devant le peuple, en direct, en privé, comme vous le souhaitez, avec respect, sans exclusions.

J'ai beaucoup aimé une phrase que l'un d'entre vous a prononcée, selon laquelle nous ne devrions pas former de clubs idéologiques. Nous ne devons pas idéologiser les politiques internationales, je l'ai appris en tant que ministre des affaires étrangères, et savez-vous qui m'a appris cela ? Hugo Rafael Chávez Frías. La politique internationale doit être au service du droit international, des grands intérêts de l'humanité, des grands intérêts de la région, et nous devons tourner la page du divisionnisme qui s'est inséré en Amérique latine, du harcèlement de la révolution bolivarienne, et maintenant du harcèlement incessant des révolutions cubaine et nicaraguayenne. Ce n'est pas la voie à suivre. Nous aurions assez de pierres à jeter sur certains d'entre vous, mais nous ne sommes pas là pour jeter des pierres, nous sommes là pour tendre la main pour le travail, pour le dialogue et pour l'unité dans les grands événements.

Tous ceux qui sont ici sont des chefs de gouvernement, nous sommes des chefs d'État et nous vivons dans une angoisse permanente sur ce qu'il faut faire à temps pour sauver nos peuples, pour s'occuper de nos peuples, que faire de ce bagage de décisions, de cette doctrine commune que nous générons dans la diversité ?

source : http://www.mppre.gob.ve/discurso/discurso-presidente-maduro-vi-cumbre-jefes-estado-celac/

Tag(s) : #Venezuela, #CELAC, #Maduro

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