Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-25 11:02:38
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La Havane, 25 septembre (RHC) Cuba termine ce samedi un programme hebdomadaire intense aux Nations Unies avec des interventions du président Miguel Diaz-Canel et du ministre des Affaires Étrangères Bruno Rodriguez, qui ont dénoncé l’ordre mondial injuste et préconisé le multilatéralisme.
Depuis lundi dernier, au début du débat de haut niveau de la soixante-seizième session de l’Assemblée générale, le chef de l’État cubain a défendu un ordre international plus équitable et plus démocratique dans lequel personne n’est laissé pour compte.
Durant le Moment sur les objectifs de développement durable, le Président a rappelé que Cuba avait pris les 17 engagements consciente des grands défis que nous impose la condition d’État insulaire en développement et de l’impact du blocus économique rigoureux, commercial et financier imposé par les États-Unis'.
Par vidéoconférence, le chef d’état a dénoncé que le siège de Washington, exacerbé par la pandémie de Covid-19, constitue le principal frein aux efforts du pays pour progresser dans son développement économique et social et dans la mise en œuvre du Programme 2030.
Lors d’une rencontre de l’Alliance des petits États insulaires, Diaz-Canel a également réaffirmé l’engagement de l’île face au changement climatique. 'Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités en soutenant les efforts visant à réaliser le développement durable de tous les peuples et à sauver la planète des menaces qu’ils ont engendrées', a-t-il réclamé.
Diaz-Canel a également souligné la volonté humaniste de Cuba face à ces risques et a dénoncé le rôle des nations développées dans la destruction de l’environnement en raison de modes de consommation irrationnels.
Lors du débat général de l’ONU jeudi dernier, le dirigeant a appelé à un multilatéralisme renouvelé et renforcé, à la coopération solidaire et à la recherche de solutions globales aux problèmes communs.
À cet égard, il a appelé à l’élimination des inégalités dans le processus de vaccination mondiale contre le COVID-19. Des centaines de millions de personnes dans les pays à faible revenu attendent encore leur première dose et ne peuvent même pas estimer si elles la recevront un jour, a-t-il dit.
Dans son discours, il a qualifié d’inconcevable qu’une telle inégalité se produise lorsque les dépenses militaires en 2020, en pleine période de pandémie, se sont élevées à près de deux billions de dollars. À un autre moment de son discours, il a souligné la détermination de son pays à accompagner les causes justes et à faire face aux abus, à l’agression étrangère, au colonialisme et au racisme.
Pour sa part, le ministre des Affaires Étrangères de l’île, Bruno Rodriguez, présent physiquement à l’Assemblée générale, s’est entretenu séparément avec des homologues de plusieurs pays, dont la Russie, le Qatar, l’Algérie, l’Iran, le Nicaragua, le Venezuela et le Guatemala.
En outre, il s’est entretenu avec de hauts représentants d’organismes multilatéraux, dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et le président de la soixante-seizième session, le diplomate Abdulla Shahid.
Dans tous les cas, il a souligné l’attachement de l’île au multilatéralisme, à la coopération dans différents domaines et au strict respect des principes de la Charte des Nations Unies.
Les représentants diplomatiques de Cuba ont défendu ces mêmes critères dans plusieurs forums parallèles qui ont accompagné la présente session.
(Source : Prensa Latina).
source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/271550-cuba-termine-une-intense-semaine-a-lonu-pour-la-defense-du-multilateralisme