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French.china.org.cn | Mis à jour le 23. 06. 2021 | Mots clés : droits de l’homme
Plus de 90 pays ont exprimé leur soutien et leur compréhension vis-à-vis de la position de la Chine, et 65 d’entre eux se sont clairement opposés aux interférences dans ses affaires intérieures dans la région autonome ouïgoure de Xinjiang, la région administrative spéciale de Hong Kong et la région autonome du Tibet sous le prétexte des droits de l’homme.

L’expression de ce soutien fait suite à la deuxième journée de la 47e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui a eu lieu mardi et au cours de laquelle le Canada a mené un groupe de pays occidentaux à publier un communiqué conjoint pour lancer des accusations infondées contre la Chine sur des sujets liés au Xinjiang. 

Ces confrontations au Conseil des droits de l’homme des Nations unies reflètent la bataille qui se mène entre la vérité sur le Xinjiang et les rumeurs et les mensonges lancés par la campagne anti-chinoise menée par les Etats-Unis et un petit groupe de pays occidentaux incluant le Canada. 

Mardi, le représentant de la Biélorussie a fait une déclaration conjointe au nom de 65 pays, soulignant que le respect de la souveraineté et de l’intégrité de chaque pays était le code fondamental des relations internationales. De fait, les affaires à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet sont des affaires intérieures à la Chine et ne devraient pas subir les interférences de forces extérieures.

Dans sa déclaration, le représentant de la Biélorussie s’est opposé aux deux poids et deux mesures, ainsi qu’à la politisation des questions des droits de l’homme. Il a contesté les accusations infondées contre la Chine, basées sur la désinformation et les objectifs politiques, mais aussi fustigé l’utilisation des droits de l’homme en tant qu’excuse pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine.

En dehors de ces 65 pays, 6 pays du Conseil de coopération du Golfe ont également envoyé un message pour soutenir la Chine et plus de 20 pays prévoient de prononcer des discours séparés pour soutenir la Chine, portant à plus de 90 le nombre total de pays à exprimer leur compréhension et leur soutien à la Chine.

Le nombre de pays ayant exprimé leur soutien à la Chine a été comparé à la déclaration conjointe fait par le Canada au nom d’un groupe de pays occidentaux, dans lequel celui-ci a enjoint à la Chine de permettre à la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de se rendre dans le Xinjiang pour vérifier les rapports affirmant que « plus d’un million de personnes sont détenues illégalement » et certaines sont « contraintes au travail forcé ». 

La Chine a réfuté les rumeurs sur ces « un million de personnes détenues » ou sur l’existence de « travail forcé » dans sa région de Xinjiang, qualifiant celles-ci de « mensonge total ». 

« Le soi-disant "génocide" et "travail forcé" au Xinjiang ne sont que des rumeurs avec des objectifs cachés, ainsi que des mensonges purs et simples. Leur réel objectif est de restreindre et de contenir le développement de certains secteurs et certaines entreprises de Chine », a rétorqué mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, à l’occasion d’une conférence de presse. 

Contrastant avec les accusations infondées de l’Occident, des personnes originaires du Xinjiang sont également apparues lors de la session de mardi pour faire entendre leur voix. 

Gulnar Wuful, la vice-présidente de l’Association du Xinjiang pour la science et la technologie, a ainsi prononcé un discours en visioconférence, expliquant qu’il n’y avait eu aucune attaque violente au Xinjiang depuis plus de quatre ans et que la région avait bénéficié d’un meilleur développement économique et social. 

« En tant que chercheuse ouïgoure ayant été le témoin des changements au Xinjiang au cours de ces dernières années, le développement des droits de l’homme dans la région a été observée par la communauté internationale. Aucune force anti-chinoise ne peut saper la stabilité du Xinjiang », a-t-elle insisté.

Mardi, l’ambassadeur Chen Xu, le représentant permanent de la Chine au Bureau des Nations unies à Genève et dans d’autres organisations internationales en Suisse, a par ailleurs fait savoir dans une déclaration conjointe au nom de plusieurs pays: « Nous sommes extrêmement préoccupés par les accusations infondées de certains pays, qui utilisent les droits de l’homme comme un moyen pour interférer dans les affaires internes d’autres pays et enfreignent gravement les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies, tout en fermant les yeux sur leurs propres problèmes graves en matière de droits de l’homme. »

Chen Xu a noté que certains pays, utilisant comme excuses la démocratie et les droits de l’homme, veulent imposer leurs propres valeurs et modèles aux autres, voire utilisent les droits de l’homme comme une excuse pour intervenir militairement et appliquer des mesures coercitives unilatérales, ce qui a provoqué des souffrances indicibles aux peuples d’autres pays. 

« Nous espérons que la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) continueront de fonctionner en accord avec la résolution 48/141 ainsi que dans le cadre de la Charte des Nations unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme, incluant le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats », a insisté Chen Xu.

Il risque d’y avoir d’autres batailles contre la désinformation sur la région chinoise de Xinjiang au cours de cette session, car les Etats-Unis sont revenus au HCDH et usent de leur influence pour faire pression sur les autres pays, afin d’attaquer la Chine et la dénigrer en montant en épingle certains sujets, tout en l’accusant de « génocide », analyse Zhu Ying, le directeur adjoint de la Base nationale d’éducation et de formation aux droits de l’homme affiliée à l’Université de science politique et droit du Sud-Ouest. 

Au cours des prochains jours, Zhu Ying devrait participer à une activité en marge de la 47e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies avec d’autres chercheurs chinois, afin de partager la vérité sur la situation des droits de l’homme en Chine avec les experts internationaux. 

Les analystes notent également que sous la pression de l’Occident, la Haut-Commissaire Michelle Bachelet a évoqué lundi les sujets des régions chinoises de Xinjiang et de Hong Kong au Conseil, affirmant qu’elle espérait pouvoir se rendre au Xinjiang cette année. 

Liu Yuyin, un porte-parole de la mission chinoise au Bureau des Nations unies à Genève, a indiqué le même jour que cette visite devrait être « amicale » et viser à promouvoir la coopération, « plutôt qu’une soi-disant "enquête" sous la présomption de culpabilité ».

source : http://french.china.org.cn/china/txt/2021-06/23/content_77582181.htm

Tag(s) : #Chine

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