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Les communistes chiliens rejettent les nouveaux actes de violence policière
Santiago du Chili, 7 février (Prensa Latina) Le Parti communiste du Chili (PC) a aujourd'hui condamné sévèrement la mort d'un artiste de rue abattu par un policier, et a exigé une révision complète de l'institution policière dans le pays.
Le meurtre du jeune Francisco Martinez vendredi dernier dans la ville de Panguipulli, dans la région de Los Rios, a généré une vague de protestations et de violence dans cette localité et en d'autres points du territoire national.
L'opposition a également rejeté les violations répétées des droits de l'homme par la police.
Dans une déclaration en cinq points, le PC exprime sa solidarité avec la famille et les proches de la victime et dénonce "la violation flagrante des droits de l'homme que, une fois de plus, l'institution des Carabiniers du Chili commet à l'encontre de citoyens sans défense qui voient leurs garanties les plus minimales affectées, comme le droit à la vie".
Elle rejette également "l'utilisation criminelle et abusive de procédures" qui vont au-delà des règles de base d'une force de police, dont les actions menacent la vie quotidienne des personnes, qui voient leurs droits menacés, comme l'utilisation des voies publiques ou du travail, par crainte d'être réprimées, battues, arrêtées, abusées ou tuées.
La déclaration exige "la refondation totale de l'institution des carabiniers, qui est de plus en plus délégitimée en raison des cas de corruption qui l'impliquent et de son action policière autonome, sans aucun contrôle civil".
A cet égard, il souligne que "la seule possibilité d'avancer dans une démocratie saine pour notre pays passe par cette refondation et non par des réformes mineures, incapables de modifier la police répressive".
Enfin, il demande que le ministère de l'intérieur et le directeur général des carabiniers assument la responsabilité de ces événements, en premier lieu, et en second lieu, le président Sebastián Piñera et son gouvernement, "dont l'héritage indélébile sera les violations répétées des droits de l'homme que nous avons largement connues".
La dépouille de Francisco Martinez est aujourd'hui sous surveillance dans la commune de Puente Alto, dans cette capitale, où la veille des protestations et des émeutes ont également eu lieu à différents endroits pour que les actions violentes des carabiniers soient réprimées et que justice soit rendue aux responsables.
oda/rc
source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=428612&SEO=comunistas-de-chile-rechazan-nuevos-hechos-de-violencia-policial