Le Venezuela rejette la présentation d'un rapport sur les droits de l'homme à l'OEA

Le Venezuela rejette la présentation d'un rapport sur les droits de l'homme à l'OEA
Caracas, 30 sept (Prensa Latina) Le ministre vénézuélien des affaires étrangères, Jorge Arreaza, a rejeté aujourd'hui la présentation à l'Organisation des États américains (OEA) du rapport préparé par une commission indépendante sur les violations présumées des droits de l'homme dans le pays.

Par le biais du réseau social Twitter, le ministre a réitéré le refus de l'exécutif bolivarien d'utiliser le rapport de la soi-disant mission d'enquête comme une arme politique pour accroître le siège contre la nation sud-américaine.

Hier (ce mardi), les prétendus experts en droits de l'homme de la tristement célèbre mission ont démontré ce que nous avons dénoncé : ils utilisent leur rapport comme une arme politique. Ils ont donné un compte rendu, ni plus ni moins que devant l'OEA, un organisme qui appelle à l'invasion de notre pays et auquel le Venezuela n'appartient PAS", a écrit Arreaza dans la plateforme de communication.

Le ministre des affaires étrangères a dénoncé le fait que l'organisation multilatérale invoque "de vieux traités militaires et des doctrines anti-juridiques non viables" pour promouvoir une intervention militaire dans le pays, en se basant sur le "discours hypocrite" des droits de l'homme.

Ce forum hostile et politisé, contrôlé par ceux qui promeuvent une guerre au Venezuela et imposent des sanctions pénales (...) ces experts indépendants ont été amenés, démontrant ainsi leur partialité et leurs véritables intentions", a déclaré Arreaza, décrivant les membres de la prétendue commission indépendante comme des mercenaires.

La veille, le ministre des affaires étrangères du Venezuela a rejeté la demande de réunion spéciale de l'OEA pour traiter de la situation dans ce pays d'Amérique du Sud, demandée par la Colombie sur la base du rapport de la mission d'enquête.

Dans de récentes déclarations, le président Nicolás Maduro a mis en doute le caractère indépendant de la commission nommée par le groupe de Lima, qui est composé de pays ayant une hostilité marquée envers Caracas.

C'est un document totalement biaisé, sans droit à la défense, (...) plein de mensonges et de manipulations, absolument politisé", a déclaré le chef de l'État.

Dans un exercice de souveraineté, le Venezuela a demandé sa sortie de l'OEA en avril 2017, qui est devenue effective deux ans plus tard, compte tenu des actions constantes d'ingérence émanant de cet organisme, allié à la politique hostile des États-Unis contre le pays sud-américain.

mem/wup

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=400222&SEO=venezuela-desestima-presentacion-de-informe-de-dd.hh.-ante-oea