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Les garants de la paix en Colombie demandent l'arrêt des assassinats de dirigeants
Bogotá, 20 août (Prensa Latina) Cuba et la Norvège, pays qui ont garanti la mise en œuvre de l'accord de paix en Colombie, ont appelé aujourd'hui le gouvernement de ce pays à adopter des mesures renforcées pour aider à mettre fin à l'assassinat d'anciens combattants et de dirigeants sociaux.
Dans une note, ils ont déclaré partager l'inquiétude de nombreux acteurs politiques en Colombie - gouvernementaux et non gouvernementaux, du système des Nations Unies et de la communauté internationale - face au nombre croissant d'anciens combattants des FARC tués depuis la signature de l'accord de paix.
De même, les leaders sociaux et les défenseurs des droits de l'homme, ajoutent le texte signé par Javier Caamaño Cairo, garant pour Cuba ; et par Jon Otto Brødholt, pour le Royaume de Norvège.
Les parties assurent dans la note que cette grave situation affaiblit le processus de paix et met en danger la vie de nombreux Colombiens et l'application de l'accord conclu entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP) et le gouvernement de ce pays, en 2016.
Plus de 215 anciens guérilleros, qui sont retournés à la vie civile, ont été tués en Colombie depuis lors.
De même, ces derniers jours, au moins trois massacres de jeunes et de mineurs dans le pays ont suscité une grande consternation et une grande inquiétude car de tels événements mettent en péril la paix obtenue après presque quatre ans de pourparlers à La Havane, Cuba.
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