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Les FARC remercient Cuba pour son soutien à l'accord de paix
Bogota, 11 juillet (Prensa Latina) Le parti de la Force révolutionnaire alternative du Commun (FARC) a remercié aujourd'hui Cuba pour son soutien et sa position en tant que garant de la mise en œuvre de l'accord de paix en Colombie.
Cet accord conclu en 2016 à La Havane, Cuba, après quatre ans de négociations entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple et le gouvernement de Juan Manuel Santos, a mis fin au plus ancien conflit armé d'Amérique latine.
L'accord final a donné naissance au parti des FARC, qui dénonce le fait que le gouvernement actuel d'Iván Duque est en train de briser ce qu'il a réalisé face au nombre d'anciens combattants, de leaders sociaux et d'indigènes assassinés, entre autres violations.
Le vice-chancelier cubain Rogelio Sierra, dans une conférence de presse jeudi dernier, a souligné que Cuba a décidé de maintenir pour le moment sa condition de garant des accords de paix entre le gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP).
Cette décision répond à de multiples demandes dans ce pays et de la communauté internationale sur l'opportunité de continuer à jouer le rôle de garant des processus de paix dans cette nation sud-américaine, a-t-il déclaré.
Cuba a toujours agi avec impartialité, transparence, discrétion et à la demande des deux parties, dans le but de contribuer au désir commun d'une paix globale en Colombie, a-t-il ajouté.
Il a rappelé que le ministère cubain des Affaires étrangères a publié le 4 juin une déclaration rejetant et dénonçant les actions de manipulation politique concernant son rôle dans le processus de paix en Colombie.
Ces campagnes, a-t-il dit, ont fourni aux États-Unis le prétexte pour inclure Cuba dans la liste fallacieuse des pays qui ne coopèrent pas contre le terrorisme et la classification, dans le rapport annuel du Département d'État, comme "refuge" pour les terroristes.
Il a également souligné qu'après la rupture des pourparlers avec l'Armée de libération nationale (ELN) suite à l'attaque de l'école des cadets de la police de Bogota, une action opportune et publiquement condamnée par Cuba, le gouvernement d'Iván Duque n'a pas tenu compte d'un protocole de rupture préalablement convenu pour ces affaires.
Il est contradictoire que le gouvernement colombien ait reconnu à plusieurs reprises le rôle de Cuba dans le processus avec les FARC, et pourtant il ne reconnaît pas les accords signés avec notre pays, également en sa qualité de garant, dans le processus de paix avec l'ELN, a-t-il dit.
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