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Conçu par Fidel et Lula, le Forum de Sao Paulo est aujourd’hui est plus vivant que jamais. Photo: Liborio Noval

Les présidents de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua, Miguel Diaz-Canel Bermudez, Nicolas Maduro Moros et Daniel Ortega Saavedra, respectivement, sont intervenus ce mardi 28 juillet, en format virtuel, à la Réunion des dirigeants pour le 30e anniversaire du Forum de Sao Paulo.

La réunion, qui avait pour modératrice Monica Valente, Secrétaire exécutive de ce mouvement, a eu lieu le jour même où Notre Amérique et le monde ont célébré le 66e anniversaire de la naissance du commandant Hugo Chavez Frias, à l’heure où le monde est aux prises avec la COVID-19.

Le président de la République du Nicaragua, Daniel Ortega Saavedra, a condamné la récente attaque contre le consulat du Venezuela à Bogotá, en Colombie ; un acte qui constitue une violation de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et qui s'ajoute aux agressions commises contre Caracas par le gouvernement d'Ivan Duque.

Il a transmis sa solidarité au peuple cubain, « qui résiste depuis plus de 60 ans à de nombreuses agressions, y compris au blocus injuste qui lui est imposé par les États-Unis ».

Ortega a condamné l'ingérence impérialiste dans Notre Amérique, en particulier la doctrine Monroe, « contre laquelle l'Amérique latine et les Caraïbes ont mené mille batailles », a-t-il signalé.

Il a souligné la solidarité de Cuba. « Au-delà des différences idéologiques, Cuba a été présente avec ses brigades médicales au Nicaragua au lendemain du tremblement de terre qui a frappé notre pays en 1972 », a-t-il rappelé, soulignant l'importance du fait qu'il n'y avait aucune relation avec le gouvernement de Somoza à l'époque.

« La solidarité, ce principe que Fidel a toujours prôné, est le principe le plus noble, c’est la force de l'humanité, la générosité des peuples », a souligné Daniel Ortega.

Il s’est également félicité des victoires électorales du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) et des réalisations de la Révolution sandiniste au profit des plus humbles.

Concernant le Forum de Sao Paulo, il a estimé que « grâce à cette initiative de Fidel et de Lula, il a été possible de réaliser, après des siècles, le rêve suprême de Bolivar, selon les paroles de Sandino ».

Il a reconnu les efforts d'intégration régionale par le biais d'organisations telles que la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac) et l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Accord de commerce des peuples (ALBA-TCP).

À propos de la pandémie de COVID-19, il n’a pas manqué derappeler ses graves conséquences pour l'économie mondiale et le défi qu'elle représente pour nos peuples. « Le capitalisme est le plus grand virus, le néolibéralisme est le plus grand virus, chers frères du Forum de Sao Paulo. Nous devons changer de modèle et instaurer des États réellement humanistes », a-t-il conclu.

Quant au président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, il a souligné que « nous sommes la continuité historique de l'Amérique latine et des Caraïbes. Aujourd'hui, nous célébrons les 30 ans du Forum de Sao Paulo », a-t-il indiqué, avant d'évoquer à son tour l'envoi de la compilation « La épica del bravo pueblo », comme cadeau pour l'événement, qui comprend des articles sur la lutte du peuple vénézuélien dans la construction du socialisme et sa résistance aux attaques de l'empire.

Il a rappelé que le 28 juillet a marqué le 66e anniversaire de la naissance de l'éternel commandant Hugo Chavez Frias et il a présenté aux participants une vidéo avec une sélection de discours et de moments émouvants de la vie du leader vénézuélien, en hommage à cette date.

« Chavez est plus futur que passé, c'est une histoire en plein développement. C'est ce que les ennemis de nos peuples ne comprennent pas. Fidel signalait : "Je porte dans mon cœur les doctrines du Maître", et nous portons dans notre cœur les doctrines de nos chefs », a-t-il affirmé.

« Le Forum a constitué la grande force de démocratisation et de progrès, la force qui rassemble le plus de partis et de mouvements, l’instance la plus large, la plus inclusif et la plus représentative de ces 30 dernières années en Amérique latine et dans les Caraïbes.

« Nous devons continuer à renforcer cette instance de coordination. Qu'elle ne reste pas seulement à gauche, qu'elle rejoigne les mouvements progressistes et sociaux, qu'elle aille dans les communautés et les quartiers, qu'elle brise le sectarisme et le dogmatisme. Le Forum de Sao Paulo est aujourd’hui plus vivant que jamais. »

Tag(s) : #ForoSaoPaulo

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