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Le syndicat Nehawu soutient la présence de médecins cubains en Afrique du Sud
sudáfricaPretoria, 13 jun (Prensa Latina) Le syndicat national des travailleurs de l'éducation, de la santé et des services connexes d'Afrique du Sud (Nehawu) a exprimé aujourd'hui son soutien à la présence et au travail de la brigade médicale cubaine Henry Reeve dans le pays.
Nous sommes convaincus que le déploiement des médecins cubains dans la lutte contre le Covid-19 était nécessaire, car ils apportent des compétences et des expériences que nous n'avons pas dans le pays, affirme le groupe dans une déclaration.
Ces médecins bien formés, explique-t-il dans le texte, ont été intégrés dans la lutte de l'Afrique du Sud contre la pandémie parce qu'ils ont une connaissance et une expérience approfondies des interventions liées à la santé, qui sont même rares dans notre secteur privé.
Nous espérons également que, pendant leur séjour, ils transféreront leurs compétences à nos médecins pour un usage futur.
L'union nationale condamne ceux qui remettent en cause les dépenses effectuées par le gouvernement dans le déploiement national des médecins cubains. Ce type d'attaque, rappelle Nehawu, est également mené par le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo.
Nous trouvons ces déclarations absurdes, affirme l'Union, car tant le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait l'éloge des normes sanitaires de Cuba, ainsi que de la grande qualité des médecins diplômés de l'île.
La principale priorité (dans cette bataille contre Covid-19), souligne-t-il, est de sauver des vies, et nous pensons qu'on ne peut pas mettre de prix sur le fait de sauver des vies.
Dans sa déclaration, Nehawu réitère l'appel lancé à tous les Sud-Africains pour qu'ils coopèrent et travaillent main dans la main avec les Cubains, et partagent leurs expériences et leurs connaissances pendant leur séjour dans le pays.
En outre, nous demandons à tous nos citoyens de défendre l'initiative Mandela-Castro comme moyen d'améliorer la relation médecin-patient, qui est actuellement très faible.
À cet égard, conclut Nehawu dans le texte, nous continuerons à plaider pour l'extension de cette initiative de coopération bilatérale comme moyen de remédier à la pénurie de médecins dans notre système de santé.
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