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La Chine obtient le soutien de Cuba et d'autres pays contre l'ingérence étrangère à Hong Kong
Cuba-Chine FotoPL : Yolaidy Martínez
Pékin, 1er juin (Prensa Latina) La presse chinoise a souligné aujourd'hui le soutien de Cuba, de la République populaire démocratique de Corée et d'autres nations contre l'ingérence étrangère à Hong Kong, notamment dans la formulation d'une loi visant à renforcer sa sécurité nationale.
Un résumé sur le sujet par le site d'information Ecns.cn a répondu au message sur Twitter du ministre des affaires étrangères de l'île, Bruno Rodríguez, qui a exprimé sa ferme condamnation de l'ingérence dans les affaires intérieures du géant asiatique.
Le ministre cubain des affaires étrangères a également exprimé son soutien au droit de Pékin d'assurer le bien-être de tous les citoyens et a salué la décision de consolider le développement, de se remettre de la Covid-19 et de renforcer l'institutionnalité, la légalité et la sécurité nationale sur l'ensemble du territoire.
La Ecns.cn a également publié des extraits d'un communiqué de la République populaire démocratique de Corée, qui considère la décision du gouvernement central chinois de préparer la législation susmentionnée comme une mesure légitime, car Hong Kong est depuis des années le théâtre d'une situation grave qui menace le principe "un pays, deux systèmes".
C'est le produit d'un complot de forces extérieures et de leurs forces vassales, qui cherchent à diviser et à désintégrer la Chine en souillant l'image du pays socialiste, en promouvant et en alimentant le désordre social", dit le texte.
La déclaration nord-coréenne a condamné et rejeté l'ingérence étrangère dans cette question, soulignant que la soi-disant Perle de l'Orient est une partie inséparable du géant asiatique et est donc également régie par sa Constitution.
De même, les médias chinois ont fait référence à la lettre du président de Serbie, Aleksandar Vucic, à son homologue local, Xi Jinping, ainsi qu'aux déclarations des ministères des affaires étrangères de Russie et du Pakistan qui ont exprimé une position similaire face aux tentatives croissantes des États-Unis et de l'Occident de s'immiscer dans la question.
Le 28 mai, le Congrès national du peuple (Parlement) du géant asiatique a ouvert la voie à la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, dans le but de neutraliser l'organisation et l'exécution d'actes de terrorisme, de sécession, de subversion du pouvoir de l'État et d'ingérence étrangère.
Selon les autorités, cette loi vise à renforcer la mise en œuvre effective de la politique "Un pays, deux systèmes" ; elle garantira de meilleures conditions de développement et n'affectera pas les droits et libertés de la population, l'autonomie de la zone ou les intérêts des investisseurs étrangers, conformément à la loi.
Le processus final de conformation prendra quelques mois, il devrait être entièrement prêt en septembre et une fois approuvé, il sera inclus dans l'annexe III de la Loi fondamentale - le document constitutionnel de la région administrative spéciale - sans avoir besoin de l'approbation du Conseil législatif local.
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