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Le projet de loi anti-sécurité sociale du gouvernement de la ND a été voté le jeudi 27/2/20 par appel nominal, avec 158 voix pour et 128 contre, à la demande du capital et sur la base des lignes directrices de l'UE. Il renforce la loi précédente de SYRIZA et toutes les lois anti-sécurité sociale des précédents gouvernements antipopulaires, et jette les bases à la poursuite de la privatisation de la sécurité sociale.

Exigeant que la loi antipopulaire soit abrogée, des milliers de travailleurs et de gens ont manifesté hier après-midi à Athènes, à Thessalonique et dans de nombreuses autres villes du pays contre le nouveau projet de loi anti-sécurité sociale au moment même où il était voté en session plénière du Parlement.

 

 

 

Avec les mobilisations organisées par des Fédérations Sectorielles, des Centres de Travail et des Syndicats, la grève réussie du 18 février a été suivie d'un message clair que face à l'attaque anti-sécurité sociale, les travailleurs et le peuple intensifieront leur lutte pour une sécurité sociale publique, universelle, obligatoire, pour des droits aux prestations sociales  contemporains, des augmentations des pensions, des soins de santé et des soins médicaux gratuits pour tous.

Lors de son discours à la tribune du Parlement, le SG du CC du KKE, D. Koutsoumpas, a souligné, entre autres, que «pour le KKE, le problème de la Sécurité sociale est une question de classe, une question politique, comme il est devenu limpide quelles sont les limites de ce système pourri, un système qui ne peut en aucun cas répondre aux besoins contemporains du peuple.

La base de la question de la Sécurité sociale, ainsi que celle des salaires, du temps de travail et des relations de travail, n'est pas d'ordre technique, mais socio-économique et, pour cette raison, elle ne peut pas être résolue au sein de ce système.

À savoir, elle ne dépend pas d'une forme de gestion ou de recette social-démocrate ou néolibérale, ou d'une combinaison des deux, mais nécessite une planification centrale, c'est-à-dire une économie qui, contrairement aux intérêts des groupes d'entreprises, ne répondra qu'aux besoins modernes croissants du peuple.

Bien sûr, cela ne signifie pas que nous reportons la résolution de ces problèmes à un avenir lointain.

Le mouvement ouvrier, les organisations de retraités se battent aujourd'hui, le KKE se bat aujourd'hui, pour abolir toutes ces lois anti-sécurité sociale que nous avons souligné tout au long du débat et que je vous ai évoquées aujourd'hui.

 

Cette lutte aujourd'hui et les luttes quotidiennes font partie de la proposition globale du KKE pour une voie différente d’évolution et de développement de la société grecque, basée sur la perception que les travailleurs sont les protagonistes et les producteurs de richesse ».

Se référant aux points clés de la proposition du Parti pour la sécurité sociale, il a souligné: « Le KKE se bat pour une sécurité sociale publique, universelle et obligatoire, pour la construction d'un système unitaire, incluant les droits à pension, les services de prévention et de rétablissement  de la santé, les prestations et les services de sécurité sociale », appelant le peuple grec à adopter les propositions du KKE, afin que celles-ci forment la base de sa lutte.

 

28.02.2020

source :  https://inter.kke.gr/fr/articles/Renforcer-la-lutte-pour-labolition-de-toutes-les-lois-anti-securite-sociale-pour-une-securite-sociale-publique-universelle-et-obligatoire/

Tag(s) : #Grèce, #KKE

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