/image%2F1031403%2F20180510%2Fob_e8c081_movimiento-comunista-internacional-1.jpg)
Santiago de Cuba, 28 février (Prensa Latina) Le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis entrave aujourd’hui les progrès des transplantations d’organes vitaux à un niveau qui est pratiquement impossible à quantifier, a affirmé un spécialiste.
Dans des déclarations à la télévision locale, le Dr Julio César Serra, coordinateur des transplantations dans la région sud-est, a évoqué cet impact négatif en raison des obstacles à l’acquisition de ressources allant de médicaments très spécifiques, presque tous provenant de pays développés, jusqu´à des intrants divers.
Il a affirmé que lors de transplantation ces moyens sont utilisés comme s’il s’agissait d’urgences médicales, d’où l’impératif de les avoir à portée de main, une entreprise dans laquelle le pays a contourné tous les obstacles pour les garantir.
En 2019, des groupes de promotion de la santé ont été créés par les patients transplantés eux-mêmes pour promouvoir la connaissance et l’acceptation de cette alternative en raison de ses vertus pour sauver des vies et le bien-être des bénéficiaires.
Il a également évoqué la formation de nouveaux personnels chirurgicaux, principalement de jeunes médecins, et la tendance à l’augmentation des transplantations avec des donneurs vivants, qui est encore insuffisante sur ce territoire mais qui fait partie des objectifs.
Ces procédures impliquent des exigences plus élevées pour garantir une sécurité totale et une qualité élevée dans toutes les pratiques de soins avec le malade et le donneur, a-t-il précisé.
Le spécialiste a estimé qu’il y avait une certaine crainte au sein de la population quant à cette démarche et que toutes les études pertinentes étaient menées pour assurer le succès de la transplantation.
peo/oda/mca