Le gouvernement putschiste bolivien cherche à arrêter Evo Morales

Le gouvernement putschiste bolivien cherche à arrêter Evo Morales
 
La Paz, 11 janv (Prensa Latina) Le régime putschiste bolivien a lancé vendredi un mandat d'arrêt international contre l'ex-président Evo Morales, au milieu d'une vague de répression qui a touché deux autres anciens ministres de l'administration Morales.

Le procureur général, Juan Lanchipa, s'est transformé en instrument de répression, envoyant à Interpol -un mécanisme international de coopération policière- la " notice rouge ", qui demande l'arrestation et la remise de Morales pour " terrorisme et sédition ".

La mesure a été adoptée le lendemain du démenti de Lanchipa, et l'accusation est basée sur un enregistrement audio dans lequel une voix similaire à celle de Morales se coordonne avec un militant du territoire du Chapare, fief de Morales et de son Mouvement vers le Socialisme (MAS), qui proteste contre le coup d'État de novembre dernier.

Le mandat d'arrêt ignore le statut de réfugié politique de Morales en Argentine, ce qui, selon le droit international, signifie qu'il ne peut pas être remis au pays qui le persécute et le force à rester en exil.

D'autre part, des sources du ministère public ont considéré que l'arrestation de l'ancien ministre du gouvernement (Intérieur), Carlos Romero, était imminente, après qu'un juge lui ait refusé des garanties contre un groupe de partisans du régime qui assiégeait sa maison, l'empêchant ainsi que sa famille de sortir et de se nourrir.

Romero fait l'objet de vagues accusations d'irrégularités présumées dans la police antidrogue et dans l'opération de police contre un commando de mercenaires étrangers et locaux, alors qu'il se préparait à assassiner le président Morales en avril 2009.

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