L'ONU met en garde contre les groupes armés illégaux en Colombie

L'ONU met en garde contre les groupes armés illégaux en Colombie
Bogotá, 6 janvier (Prensa Latina) L'ONU a mis en garde contre les actions des groupes armés illégaux, des organisations criminelles et des cartels de la drogue en Colombie, une situation qui aujourd'hui maintient plusieurs communautés comme cibles de violence et d'intimidation.

C'est ce qu'a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un communiqué de presse adressé au Conseil de sécurité, faisant référence au rapport trimestriel (du 27 septembre au 26 décembre) de la Mission de vérification en Colombie.

Ce rapport explique comment les communautés, les défenseurs des droits de l'homme, les dirigeants sociaux et les personnes impliquées dans la mise en œuvre de l'Accord de paix (signé en 2016 par l'État et l'ancienne guérilla des FARC-EP), sont des victimes permanentes de la violence et de l'intimidation des groupes armés illégaux, des organisations criminelles et des cartels de la drogue.

Le Secrétaire général s'est dit "alarmé par les conséquences, notamment pour les communautés ethniques, de la lutte entre les groupes armés illégaux dans le couloir de trafic illicite qui s'étend de la région du Bas-Cauca, dans le département d'Antioquia, au département du Chocó, ainsi que par la violence incessante dans le département du Cauca".

Malgré l'amélioration générale de la sécurité depuis la signature de l'Accord de paix, les nombreux cas qui continuent de se produire dans certaines régions confirment le défi qui reste à relever pour stabiliser les territoires, a-t-il dit.

Depuis lors, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a vérifié 303 meurtres de défenseurs des droits de l'homme et de dirigeants sociaux, dont 86 ont eu lieu en 2019 (dont 12 femmes).

Le Secrétaire général a également réitéré son appel " à des mesures plus efficaces pour protéger la vie des anciens combattants, en particulier depuis 2019 ", année la plus violente pour les anciens membres des FARC-EP.

Il a également réitéré l'appel "à des mesures plus efficaces pour protéger la vie des dirigeants sociaux, des défenseurs des droits de l'homme et de ceux qui participent à la mise en œuvre de l'Accord de paix, y compris des mesures spécifiques pour les dirigeants et les défenseurs et les dirigeants autochtones et afro-colombiens.

Le rapport sera présenté par le représentant spécial du Secrétaire général en Colombie, Carlos Ruiz Massieu, au Conseil de sécurité des Nations Unies à New York le 13 janvier.

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source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=331959&SEO=onu-alerta-sobre-accionar-de-grupos-armados-ilegales-en-colombia