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Les communistes rejettent le pillage et le vandalisme au Chili
 
Santiago du Chili, 1er décembre (Prensa Latina) Le président du Parti communiste (PC) du Chili, Guillermo Teillier, a rejeté aujourd'hui les actes de vandalisme qui ont eu lieu ces dernières semaines et les tentatives visant à impliquer cette organisation dans les excès.

Lors d'une conférence de presse dans cette capitale, il a averti que le gouvernement a tenté de détourner l'attention des aspirations populaires légitimes en mettant au centre les émeutes qui ont eu lieu ces dernières semaines.

Il a fait remarquer que même les gens de certains partis veulent que le pays croie que les communistes sont la cause de cette violence.

Il a dit que pour cela, ils ont soulevé que la violence existe parce que le Parti communiste n'a pas signé l'accord de paix et pour une nouvelle constitution présentée par la droite et une partie de l'opposition, qui a nié que ces événements avaient été générés des semaines auparavant.

Selon Teillier, la violence a d'abord été le produit de l'indignation de la population lors de l'explosion sociale du 18 octobre, mais elle a ensuite entraîné des pillages et des abus qui n'ont rien à voir avec le mouvement syndical et social qui appelle les Chiliens à manifester dans la rue.

Il a souligné qu'après tant de jours de protestations, le gouvernement " découvre " qu'il existe des gangs organisés de trafiquants de drogue, que le système de renseignement est déficient et que les carabiniers ne sont pas prêts à agir face aux manifestations sociales.

Il a ajouté que le Président Sebastián Piñera demande maintenant des prérogatives spéciales pour avoir carte blanche pour descendre les militaires dans la rue quand bon lui semble et aussi pour les exonérer de toute responsabilité pénale, ce qui est très dangereux pour les exonérer de tout crime qu'ils pourraient commettre.

À cet égard, il a réitéré que " nous, communistes, sommes contre le pillage, contre les incendies, mais nous ne sommes pas sur le point d'établir des lois qui nous permettent à la fois d'attaquer les criminels et de servir à affronter les mouvements sociaux.

Il a également considéré que ceux qui accusent les communistes et leurs dirigeants d'être à l'origine des émeutes, se soustraient en fait à leur responsabilité dans le malaise qui s'est installé il y a longtemps et que c'est eux qui ont installé un système qui est à l'origine de la violence.

Selon Teillier, pour mettre fin à ce phénomène, il est essentiel de mettre en œuvre un agenda social qui réponde aux propositions de la population, et ce n'est qu'ainsi que les manifestations et les manifestations prendront fin et que ceux qui se consacrent à la violence seront isolés.

Étaient également présents à la réunion avec la presse les présidents des partis progressistes, Camilo Lagos, et de la Fédération sociale-verte régionaliste, Jaime Mulet, membres du PC de la plate-forme Unity for Change.

Ensemble, ils ont souligné que l'Unité pour le changement continuera à lutter pour la réalisation des revendications sociales exprimées par le mouvement populaire, pour le respect des droits de l'homme avec la recherche de la vérité, de la justice et de la réparation pour les victimes et pour une nouvelle constitution décidée avec la participation souveraine du peuple.

mem/rc
source :  https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=324999&SEO=comunistas-rechazan-saqueos-y-actos-vandalicos-en-chile

Tag(s) : #Chili, #PCCh

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