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Le Venezuela rejette les déclarations ingérencistes de Josep Borrell et Michelle Bachelet
Dec 22, 2019 - 11:45:47 | Posté par : Thaina Hernandez
Photo : Communiqué de presse
Yvke Mundial / Vicepresidencia.gob.ve
Le Gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela a rejeté, par un communiqué officiel, les déclarations d'ingérence du Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, et de la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, concernant le fonctionnement des institutions vénézuéliennes.
Le document a été diffusé par le Ministère des affaires étrangères de la République par le biais de son portail Web.
Voici le texte intégral :
La République bolivarienne du Venezuela rejette catégoriquement les déclarations du Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, et de la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, concernant le fonctionnement des institutions vénézuéliennes.
L'obsession que les deux organismes internationaux ont à l'égard du Venezuela reflète un parti pris inouï et un manque évident de rigueur diplomatique et professionnelle. Par des positions d'ingérence telles que celles mentionnées ci-dessus, ces organismes cherchent à s'ingérer dans les processus que le système judiciaire vénézuélien met en œuvre pour sauvegarder les institutions démocratiques et la paix sociale.
En outre, les opinions politiques qu'ils expriment constituent une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures d'un État souverain et un appel à ignorer les lois et règlements du système juridique vénézuélien.
La République bolivarienne du Venezuela demande instamment au Haut Représentant de l'Union européenne, Josep Borrell, et à la Haut Commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, de se pencher sur les événements graves qui se produisent dans la région, tels que les poursuites politiques engagées contre le Président Evo Morales, la répression et les violations manifestes des droits de l'homme qui se produisent presque quotidiennement en Bolivie, au Chili et en Colombie.
Les institutions de l'État vénézuélien ne cesseront pas de s'efforcer de protéger son peuple contre les agressions politiques planifiées et financées de l'étranger, en neutralisant, par l'application adéquate et opportune des dispositions constitutionnelles et légales, toute nouvelle tentative de coup d'État et tout événement de violence politique dans le pays.
Caracas, le 22 décembre 2019