/image%2F1031403%2F20180510%2Fob_e8c081_movimiento-comunista-internacional-1.jpg)
Les États-Unis accusés d'avoir parrainé le coup d'État en Bolivie
Washington, 10 novembre (Presse latine) Le Parti socialisme et libération des États-Unis a accusé aujourd'hui l'impérialisme américain d'être le commanditaire du coup d'État en Bolivie, et a exprimé sa solidarité avec le peuple de la nation sud-américaine.
Par une déclaration publiée dimanche dernier, l'organisation a fermement condamné le coup d'État, qu'elle a qualifié de crime contre la souveraineté et la démocratie.
Nous exprimons notre solidarité au peuple bolivien qui lutte pour défendre les réalisations massives obtenues sous la direction du Président Evo Morales face à cette contre-révolution, a ajouté le communiqué en référence au dirigeant qui a démissionné de son poste aujourd'hui avec un appel pour la paix.
Selon le parti américain, l'objectif du coup d'État est de restaurer l'autorité absolue des élites boliviennes qui gouvernent en tant que clients des États-Unis. Ils méprisent la majorité indigène du pays et veulent éviscérer les droits de la classe ouvrière.
L'organisation a également encadré ce qui s'est passé en Bolivie dans le contexte régional, où " des forces progressistes et révolutionnaires sont en marche depuis l'année dernière ".
En ce sens, elle a mentionné le nouveau gouvernement du président Andrés Manuel López Obrador au Mexique et la défaite au Venezuela d'une tentative de coup d'État soutenue par Washington.
Il a également souligné qu'un soulèvement en Équateur a forcé le gouvernement à annuler un plan d'austérité imposé par le Fonds monétaire international, et qu'une rébellion en cours au Chili a provoqué des foules historiques dans les rues et mis le gouvernement de droite de Sebastián Piñera sur la défensive.
Le parti a également souligné que le gouvernement de droite en Argentine a été battu par le binôme présidentiel progressiste Alberto Fernández-Cristina Fernández, et que l'ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a été libéré immédiatement avant le coup d'Etat bolivien après son emprisonnement injuste.
Il a dénoncé le fait selon lequel la classe dirigeante bolivienne et ses militaires suivent les diktats du gouvernement américain, qui a fait des heures supplémentaires pour renverser la tendance de gauche en Amérique latine.
Il a également rappelé que lorsque Morales a pris ses fonctions en 2006, il a nationalisé les richesses pétrolières et gazières du pays, qui ont été utilisées pour répondre aux besoins de la population et promouvoir le développement économique.
Le Mouvement vers le socialisme, le parti politique du dirigeant, a obtenu le soutien de la classe ouvrière et a conduit la Bolivie, qui était l'un des pays les plus pauvres du monde, à devenir l'économie à la croissance la plus rapide dans la région, selon le texte.
La bataille en Bolivie et dans toute l'Amérique latine se poursuit entre les forces qui veulent donner du pouvoir au peuple et celles qui veulent restaurer le pouvoir et la richesse de l'élite, a ajouté la déclaration.
En ce sens, le Parti socialisme et libération a affirmé que les Américains peuvent jouer un rôle important en " faisant pression sur notre gouvernement impérialiste pour qu'il mette fin à sa guerre contre les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes.
mv/mar