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Le gouvernement chilien fait face à sa sixième semaine de protestations avec sa main de fer contre le peuple.
05:56:16 h
Santiago du Chili, 27 novembre (RHC) Le gouvernement chilien fait face à la sixième semaine de protestations et sa recette est de militariser davantage le pays, en ignorant les préoccupations des ONG des droits de l'homme et demande à démissionner de son poste pour avoir ordonné la répression brutale des carabiniers.
Le gaz lacrymogène, les balles, les jets d'eau et les coups des militaires sont le pain quotidien au Chili. Depuis le 18 octobre, date de l'éclatement social contre les inégalités et le système économique, la colère des Chiliens ne s'est pas dissipée, note HispanTV.
Ce mardi, en plus des manifestations de masse, réprimées comme par le passé, le pays a connu la deuxième journée de grève générale progressiste. Des barrages sur plusieurs voies d'accès au centre-ville de Santiago, la capitale chilienne, ont marqué la grève, qui rassemble plus de 150 organisations sociales, fédérations d'étudiants et syndicats.
Le président Sebastián Piñera, qui a renoncé à participer au sommet sur le changement climatique en Espagne, insiste sur sa politique de la main de fer. Pas plus tard que mardi, il a signé et envoyé au Congrès un projet de loi qui permet à plus de militaires de descendre dans la rue.
Ceci malgré les multiples critiques de la répression exercée par les carabiniers. L'ONG Human Rights Watch (HRW) a rejoint Amnesty International (AI) et a constaté de graves violations des droits humains des manifestants.
Jusqu'à présent, la crise, la pire depuis trois décennies, a fait 23 morts, des milliers de blessés et quelque 16 000 détenus.
Les Chiliens disent qu'ils continueront à se battre jusqu'à ce que leurs principales revendications, telles que la démission du président et la réforme constitutionnelle, soient satisfaites. La Constitution chilienne actuelle date de 1980 et est rejetée en tant qu'héritage de la dictature d'Augusto Pinochet et pour avoir consolidé le rôle résiduel de l'État dans la fourniture des services de base.
(HispanTV)
sous la direction de Julio Pérez