Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

La Bolivie et le racisme d'un gouvernement de fait
La Havane, 19 novembre (Prensa Latina) La Bolivie court le risque d'un nettoyage ethnique si la présidente autoproclamée Jeanine Añez et ses commanditaires militaires ne garantissent pas les élections, affirme aujourd'hui un article du Center for Research on Globalization.

Selon l'étude, le coup d'Etat en Bolivie pourrait avoir des conséquences géostratégiques au sein de la nation, à moins que les manifestants ne parviennent à faire pression pour mettre fin à la violence et convoquer de nouvelles élections.

Le texte signé par l'analyste politique Andrew Korybko, décrit Añez comme une chrétien suprémaciste, qui "a des vues extrêmement racistes envers la population indigène de son pays".

La recherche souligne que l'ordre du jour des putschistes hypernationalistes consiste à nettoyer ethniquement la population indigène des villes et à la renvoyer à la campagne " où ses partisans racistes croient qu'elle a sa place pour que les parties civilisées de l'État puissent devenir purement chrétiennes.

L'autonomisation socio-économique rendue possible par les politiques du Président Evo Morales durant ses 13 années de mandat a bouleversé certains métisses, ce qui a provoqué, selon l'article, " colère et opinions racistes-fascistes envers le dirigeant autochtone ".

Pour Korubko, les putschistes envisagent de transformer le pays sud-américain en esclaves du système néolibéral, " en citoyens de seconde zone à nouveau ".

Il appartient aux protestataires de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour exercer une pression internationale substantielle sur le gouvernement de facto, afin d'éviter un scénario pire de discrimination et de pauvreté, souligne le journal.

jha/otf/yma

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=322168&SEO=bolivia-y-el-racismo-de-un-gobierno-de-facto

Tag(s) : #Bolivie

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :