
Evo Morales dénonce un mandat d'arrêt illégal contre lui
La Paz, le 10 novembre (Prensa Latina) Le président constitutionnel bolivien, Evo Morales, a dénoncé aujourd'hui devant le monde un mandat d'arrêt illégal à son encontre annoncé publiquement par un policier.
Je dénonce devant le monde et le peuple bolivien le fait qu'un policier a annoncé publiquement qu'il avait reçu l'ordre d'exécuter un mandat d'arrêt illégal contre moi ; de même, des groupes violents ont agressé mon domicile", a-t-il déclaré sur Twitter.
Les putschistes détruisent l'Etat de droit, a souligné dimanche soir Morales dans son compte @evoespueblo, quelques heures après avoir présenté sa démission du poste de président.
Quelques heures plus tôt, sur la même plateforme numérique, la ministre de la Santé, Gabriela Montaño, faisait avancer la situation et soulignait "nous dénonçons cette folie au monde".
La porte-parole sortante, porte-parole depuis la veille des attaques des forces d'opposition dans sa tentative de coup d'Etat, a également dénoncé ce soir que " l'opposition a saccagé la maison du @evoespueblo. Qu'est-ce que'ils veulent ? Assez de violence", a-t-elle demandé au système judiciaire.
Ces forces, dirigées par l'ancien président Carlos Mesa et l'homme d'affaires en charge du Comité civique Pro Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, encouragent des mesures extrêmes et contradictoires même après le coup d'État.
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