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Le Nicaragua critique l'ambivalence de l'OEA en matière de droits humains
14:26:06 pm
Washington, le 2 octobre (RHC) L'ambassadrice du Nicaragua auprès de l'Organisation des États américains (OEA), Ruth Tapia, a vivement critiqué le manque d'objectivité avec lequel la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), un organe rattaché à l'organe continental, travaille.
Au cours d'une séance portant sur les six décennies qui se sont écoulées depuis la création de la CIDH, la diplomate a critiqué l'ambivalence avec laquelle elle aborde la question, critiquant certains et ignorant les violations d'autres, une position qu'elle a décrite comme inadmissible, partielle, subjective et à deux poids deux mesures.
Elle a souligné que la célébration pourrait être l'occasion pour la commission de revenir à son principe fondateur.
La fonctionnaire a expliqué que cette entité devrait cesser d'être un instrument des " agendas politiques de certains États qui se consacrent à déstabiliser d'autres pays, à dissimuler les graves violations des droits de l'homme qui sont commises dans leurs pays respectifs et que la commission est silencieuse et ignore ".
Pour le gouvernement nicaraguayen, elle a réitéré que " la partialité, la subjectivité et la politique de deux poids, deux mesures qui insistent pour continuer à utiliser la Commission interaméricaine des droits de l'homme dans le traitement des droits humains dans la région sont irrecevables ".
Ruth Tapia a souligné que le pays d'Amérique centrale est respectueux des droits de l'homme et que cela est démontré par les nombreuses politiques publiques visant à les promouvoir malgré les campagnes médiatiques contre la direction du gouvernement dirigé par Daniel Ortega.
Elle a insisté sur le redressement progressif du pays après la dévastation causée par la tentative de coup d'État d'avril 2018, et a déclaré que l'opposition et les groupes et organisations apparentés étaient déterminés à le saper.
A cet égard, elle a souligné la question de la sécurité, de la paix et du respect des droits constitutionnels, points qui font du Nicaragua le pays le plus sûr d'Amérique centrale, et le troisième en Amérique latine.
Elle a souligné que ces notations sont le résultat de politiques telles que El Muro de Contención, grâce auxquelles il n'y a pas de cartels, de cellules ou de pistes clandestines sur le territoire national consacrées au trafic de drogue, de maras, et de très faibles taux d'activité criminelle, tous approuvés par les organismes internationaux.
Enfin, la diplomate a souligné que l'État nicaraguayen restera ferme dans la lutte contre la pauvreté, le chômage, la violence, la criminalité et l'insécurité des citoyens parce que c'est " la véritable façon de renforcer la démocratie ", a-t-elle dit. (Source:PL)
sous la direction de María Candela