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Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui accourent pour sauver les boîtes de craie et les livres aux Bahamas. Peu à peu, le pays se relève des décombres pour pleurer ses morts, pour regarder l’avenir avec espoir et optimisme, sous un soleil qui sème des ombres sur presque tous les coins de rue. Après le désastre laissé par l'ouragan Dorian, les écoliers, les collégiens et les instituteurs Bahaméens regagnent les écoles et la population panse ses blessures, des blessures que personne ne peut oublier.

Mais les enseignants des Bahamas ne sont pas seuls : un groupe de 55 coopérants cubains, appartenant à la brigade « Félix Varela », font de l'humanisme et de la volonté une arme puissante, et apportent la lumière dans ces îles des Caraïbes. Car Cuba n'est pas indifférente à la douleur des autres, parce que notre Île a pour vocation de rendre accessible le savoir à tous, parce qu'il est impératif de préserver et renforcer les connaissances des peuples. Et cette motivation atteint nos frères et sœurs des Bahamas, non seulement dans les salles de classe, mais aussi dans les communautés.

Les brigadistes cubains ont contribué à la réhabilitation et l’aménagement des établissements scolaires et de leur environnement ; ils ont échangé la craie et le tableau contre des outils de travail ou pour un mot de consolation pour ceux qui ont perdu leur maison ou cette mère qui n’a pas retrouvé son enfant après une semaine. Le mérite est double, si l’on sait que, dans un pays étranger, nos enseignants se sont distingués en étant les premiers à arriver et les derniers à se repartir des écoles sinistrées, assurant ainsi l'ouverture de la nouvelle année scolaire.

Ils portent en eux l'empreinte de José Marti et celle du maître qui a donné son nom à sa brigade. Ce sont des missionnaires de l'âme qui aident à se relever un peuple ravagé par la fureur de la nature ; des hommes et des femmes qui portent bien haut le nom de Cuba, qui a fait sien le principe la solidarité, de l'internationalisme, la volonté éternelle de notre Fidel.

Que le soleil, alors, commence à illuminer les salles de classe des Bahamas, comme les premières blessures qui guérissent. Que d'autres se joignent à nous pour reconstruire les îles d'Abaco et des Gran Bahama. Espérons que d’autres suivront l’exemple de ces 55 enseignant cubains, afin que la Terre puisse allonger ses années et devenir meilleure.

Tag(s) : #Cuba, #Bahamas

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