Le Venezuela réaffirme le caractère partial du rapport sur les droits de l'homme.

Le Venezuela réaffirme le caractère partial du rapport sur les droits de l'homme.
Caracas, 5 juin (Prensa Latina) Le Vice-Chancelier de la Communication du Venezuela, William Castillo, a réitéré aujourd'hui depuis Genève, Suisse, que le rapport présenté par la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, est partial et ne reflète pas la réalité du pays sud-américain.

Lors de son intervention à la 41e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, Castillo a réitéré que les autorités bolivariennes considèrent que le document " manque de rigueur scientifique et comporte de graves erreurs méthodologiques ", a informé le ministère des Affaires étrangères.

Le Venezuela est sûr que vous (Bachelet) savez que le rapport ne reflète pas la réalité de ce que vous avez vu (...) Nous exigeons la correction de son contenu, et nous exhortons votre bureau à agir d'une manière équilibrée et respectueuse ", a dit le diplomate. A cet égard, le vice-ministre a déclaré à Bachelet que le document "ignore presque totalement les informations fournies par l'Etat vénézuélien et ne tient compte que des informations obtenues auprès des porte-parole de l'opposition et de la presse".

Parmi les incohérences du rapport, Castillo a noté que sur les 558 entrevues réalisées, 460 l'ont été à l'extérieur du Venezuela, soit 82 % de l'échantillon enquêté.

De même, il a assuré qu'il ne fait aucune mention des progrès du pays sud-américain dans le domaine des droits de l'homme et ignore " les graves conséquences que le blocus économique illégal, criminel et immoral imposé par les États-Unis exerce sur notre peuple ", a-t-il dit.

A cet égard, il a demandé à la Haut-Commissaire, conformément aux résolutions de l'ONU sur les mesures coercitives unilatérales, d'exiger la cessation immédiate du mécanisme de suffocation financière de Washington contre Caracas.

Dans son discours, M. Castillo a indiqué que la violence politique de l'opposition avait entraîné la mort de 43 citoyens en 2014 et de 120 autres en 2017 et a assuré que Mme Bachelet avait interrogé des parents de personnes qui avaient été brûlées vives simplement parce qu'elles ressemblaient à des Chavistes ou avaient la peau noire. Nous regrettons que le rapport n'ait pas tenu compte de ces témoignages ", a-t-elle déclaré. Il a également souligné que le Venezuela rejette la criminalisation des forces de sécurité et de la Force armée nationale bolivarienne, qui sont " génériquement accusées d'avoir commis des violations massives des droits humains ".

Enfin, le vice-chancelier a souligné qu'"au Venezuela, il n'y a pas de crise humanitaire, nous souffrons des problèmes économiques liés à la chute des prix du pétrole et au blocus économique, nous avons donc défendu la paix du pays, l'exercice de la démocratie, la justice sociale, la santé gratuite et l'éducation.

agp/odf

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=288792&SEO=venezuela-reitera-caracter-parcializado-de-informe-sobre-dd.hh.