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La Bolivie met en garde contre la renaissance des dictatures
La Paz, 21 juillet (Prensa Latina) L'ancien secrétaire exécutif de la Central Obrera Boliviana (COB) Edgar ''Huracán'' Ramírez a mis en garde aujourd'hui contre la renaissance des dictatures dans son pays et sur le continent.
Ramírez a raconté la capture et la disparition de milliers de dirigeants sociaux au cours des années 1970, et l'utilisation du territoire bolivien pour confiner ceux de la dictature d'Augusto Pinochet au Chili.
On m'a demandé un jour combien il y avait de morts de la dictature, et j'ai répondu : si nous devions mettre une plaque sur chacun de ceux qui ont été assassinés pendant cette période, tous les cimetières du pays ne seraient pas suffisants, a-t-il dit.
Quant à l'actualité, il a commenté dans une émission de télévision nationale qu'il y a le danger du retour de la droite, avec des politiques déjà connues de reddition et de pillage des ressources naturelles.
Non seulement les dictatures ont été au service des États-Unis, mais aussi les démocraties, et il y a un risque qu'elles refassent surface afin d'arrêter les progrès que nous avons réalisés ces dernières années, a-t-il affirmé.
À cet égard, il a souligné que ce n'est pas un hasard si les partis d'opposition critiquent le Tribunal électoral suprême (TSE) ou la façon dont la démocratie s'exerce actuellement.
Ils ont un as dans la manche, ils transforment le Parlement en tranchée de combat, ils apparaissent comme un Guaidó, dit-il en référence à la variante appliquée au Venezuela, ils veulent imposer le chef du Parlement comme président "en charge".
Ramírez a estimé que les élections générales d'octobre prochain mettent en jeu beaucoup plus que le nom d'un président.
Notre processus est comme une roue qu'il faut faire avancer, les conquêtes que nous avons réalisées, nous avons l'obligation de les approfondir pour éviter qu'elles nous soient enlevées. Ne trahissez pas vos ancêtres, a-t-il conseillé.
Enfin, il a souligné que ceux qui accusent le gouvernement actuel de dictature ne savent pas de quoi ils parlent, et a réitéré que le retour de la droite n'est pas quelque chose de chimérique, ils doivent donc être vigilants.
Le monstre que nous avons vaincu est toujours vivant, et la chienne qui l'a mis au monde, est de nouveau en chaleur, a t'il jugé lors de sa participation à l'émission The People is News.
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