Le Chancelier Arreaza a dénoncé devant la FAO les effets du blocus sur le droit à l'alimentation

Caracas, 25 juin AVN

Le Chancelier de la République, Jorge Arreaza, a dénoncé devant l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) les effets négatifs du blocus financier, économique et commercial imposé arbitrairement, unilatéralement et illégalement par le Gouvernement des États-Unis au Venezuela, qui menace le peuple et son droit à l'alimentation et à la santé.

"Notre pays est soumis à un blocus mais, malgré cela, notre engagement est absolu, nous continuons à faire de grands efforts au milieu d'une agression. Ce forum est pertinent et opportun pour dénoncer les attaques contre les peuples et en particulier lorsque ces attaques empêchent nos peuples d'avoir accès à leurs droits les plus fondamentaux tels que l'alimentation et la santé", a déclaré M. Arreaza mardi, lors de son discours lors du débat de haut niveau de la 41ème session de la Conférence de la FAO, tenue à Rome, Italie.

Il a averti que dans les institutions financières de l'Europe il ya plus de 6 milliards d'euros bloqués, qui ont été réservés à l'investissement dans les engrais et les semences pour la production nationale.

C'est pourquoi le Gouvernement bolivarien a cherché des solutions de rechange pour continuer à servir le peuple vénézuélien, notamment la création, en 2016, de comités locaux d'approvisionnement et de production (Clap), qui fournissent de la nourriture à 24 millions de personnes chaque mois, comme le signale Arreaza.

Il a également souligné que plus de 5,3 millions d'enfants reçoivent quotidiennement de la nourriture dans le cadre du Programme d'alimentation scolaire, et a souligné que 924 000 personnes dans les prisons du pays reçoivent cet avantage.

L'ONU doit élever la voix

Le Ministre vénézuélien des affaires étrangères a exhorté l'Organisation des Nations Unies à s'élever contre les mesures coercitives unilatérales imposées par le Gouvernement des États-Unis avec l'appui de ses pays alliés, qui compromettent la possibilité de continuer à assurer une qualité de vie à la population.

"L'ONU doit élever la voix contre les mesures unilatérales coercitives et illégales qui nuisent aux peuples et qui empêchent la fertilisation des terres afin de leur donner la santé, la vie et de satisfaire les besoins de notre peuple ", a-t-il insisté.

Photo : @CancilleriaVE

source : http://www.avn.info.ve/node/474902