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Les États-Unis, l'Espagne et l'Italie bloquent l'importation de 46 % des médicaments nécessaires à la population vénézuélienne
Caracas, le 28 mai 2019 VTV
Le Venezuela est actuellement victime d'une guerre économique et financière imposée par le gouvernement des Etats-Unis (USA), allié à d'autres nations et à la droite nationale, afin de créer les conditions nécessaires non seulement à la prise du pouvoir, mais aussi aux ressources naturelles, comme l'ont constamment dénoncé les porte-parole gouvernementaux, analystes internationaux et mouvements sociaux du monde entier.
Ces mesures coercitives unilatérales ont fait de grands ravages, non seulement dans le secteur économique et financier du pays, mais aussi dans la santé physique et émotionnelle de ceux qui vivent dans la nation bolivarienne.
Selon un rapport du Ministère du pouvoir populaire pour les affaires étrangères, le Venezuela importe la plupart des médicaments dont il a besoin pour garantir la vie et la santé de ses habitants. Trente-quatre pour cent des médicaments sont achetés aux États-Unis, 7 % en Espagne et 5 % en Italie.
De ces pays, qui ont appliqué des mesures coercitives à l'encontre du pays, 46 % des médicaments nécessaires à la population ont été importés.
Il en va de même pour l'alimentation, qui est également un élément fondamental pour préserver le bien-être.
"Trente-trois pour cent des importations alimentaires proviennent des États-Unis et 12 % du Canada. En d'autres termes, 45% des importations alimentaires provenaient d'Etats qui ont maintenu une politique de plus grande confrontation".
La Suisse, qui s'est également jointe à la vague d'agressions contre le Venezuela, est un autre pays qui approvisionne le pays ; 50 % de ce qui est importé de ce pays européen sont des médicaments emballés, soit 133 millions de dollars ; 9,6 % correspondent au sang humain ou animal (25,2 millions) ; ainsi que des médicaments sans emballage : antibiotiques et réactifs de laboratoire.
Les médias internationaux ont reconnu que ces actions affectent le peuple vénézuélien et aggravent la situation interne du pays.
Certains rapports publiés par la BBC britannique et le New York Times soulignent que les mesures contre le pétrole vénézuélien, en plus d'affecter la croissance économique du pays, aggravent la qualité de vie de millions de Vénézuéliens.
Le blocus tue des enfants vénézuéliens
En avril, le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, a dénoncé que la banque portugaise Novo Banco avait enlevé plus de 1,7 milliard de dollars destinés à l'achat de médicaments et de nourriture.
Des enfants comme Giovanni Figuera, qui attendait une greffe de moelle osseuse, sont morts des suites de la brutale mesure américaine.
Larry Devoe, secrétaire exécutif du Conseil national des droits de l'homme (DDHHH), a souligné que ce blocus implique une violation grave des droits fondamentaux et donc un crime contre l'humanité.
Devoe a souligné qu'à plusieurs reprises les banques internationales ont annulé et rendu inefficaces les transferts demandés par Petróleos de Venezuela (PDVSA) et d'autres institutions pour 4 851 278 € pour le traitement des patients atteints de leucémie.
Il a ajouté que ces actions ont empêché le transfert de ressources à l'Association de greffe de moelle osseuse en Italie pour assurer la continuité de l'accord et le traitement des nouveaux patients.
"Le blocus économique et financier a empêché l'État d'assurer un approvisionnement continu de ces médicaments spécialisés. Les paiements aux prestataires sont empêchés et les ressources affectées à cette fin sont gelées ", a dit M. Davoe.
Il convient de rappeler que ces actions de cette institution financière portugaise ont été réitérées à l'encontre du Venezuela. Le 15 janvier 2019, un décaissement a été fait à l'OPS pour l'achat de vaccins. Le paiement a été traité par Novo Banco, pour Banco Do Brasil S.A., il a été rejeté.
Le 7 février, l'opération a été exécutée de nouveau et l'argent a été retenu. Ces obstructions étaient liées à l'achat de vaccins contre la méningite, le rotavirus et la grippe par Bandes et Fonden. Ce blocus a affecté la disponibilité des vaccins pour 2,6 millions d'enfants vénézuéliens.
Un bon de commande de 1,171 milliard d'euros a été bloqué pour Fonden auprès d'un fournisseur certifié pour l'importation d'albumine humaine, d'immunoglobuline et d'autres produits sanguins. L'action touche 5 859 personnes atteintes d'hémophilie et du syndrome de Guillain-Barré. Les paiements ont été refusés trois fois.
Un autre bon de commande Fonden, cette fois pour 781.219 euros, pour l'achat de réactifs sanguins, a subi la même situation. Cette action concerne 2 millions 586 mille 106 patients et 123 mille autres nécessitant une transfusion sanguine.
L'importation d'antibiotiques, d'anesthésiques et d'antituberculeux hospitaliers, pour un montant de 12.345.000 euros, a été bloquée. Le 16 février, l'achat à Factor Trading Tibbi Malzemeler Ticaret Ticaret Anonim Sirketi a été effectué pour annuler la facture Nº 19-030. Le paiement a été rejeté par Turkiye Cumhuriyeti Ziraat Bankasi A.S. L'origine de cet achat était la Turquie. L'action a affecté la possibilité de réaliser 180 000 interventions chirurgicales et l'achat de doses suffisantes pour soigner une population de 823 000 personnes.
Un versement de 197 530 euros a été bloqué pour la réparation de l'équipement hémodynamique cardiologique afin de soutenir les interventions vasculaires. Le paiement est venu de Metor S.A. à un fournisseur certifié, a reçu une communication de la Banco de Santander en Espagne, indiquant qu'ils ne peuvent pas recevoir le paiement en raison des "sanctions" de l'OFAC, sur la base des avertissements émis par FinCEN, deux bureaux du département du Trésor américain. cette mesure met en danger la vie des 500 enfants souffrant de cardiopathie congénitale.
Pour ces raisons, une campagne de solidarité mondiale du peuple vénézuélien a été lancée, intitulée : #TrumpUnblockVenezuela #TrumpDesbloqueaVenezuela