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Carcas, 3 mai (Prensa latina) Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a exigé hier aux États-Unis de protéger l´ancienne ambassade de son pays dans la capitale nord-américaine, en respect des lois de la diplomatie internationale.
Par le biais du réseau social Twitter, le titulaire a rejeté les attaques violentes et les pillages permis par le gouvernement étasunien à l´extérieur de la légation après que des activistes sociaux se soient installés à l´intérieur du bâtiment, avec l´autorisation de Caracas et en soutien à la légitimité du président Nicolas Maduro.
"Nous exigeons au Département d´État des États-Unis de respecter son obligation, en tant que signataires de la Convention de Vienne sur les relations Diplomatiques, et protège le bâtiment de l´ancienne ambassade du Venezuela à Washington, tout comme notre Gouvernement protège leurs installations à Caracas", a exprimé le ministre des Relations Extérieures sud-américain.
Le représentant du Venezuela devant l´ONU, Samuel Moncada, a pour sa part signalé que "ce qui se passe devant notre ancienne ambassade est une preuve de ce qu´ils (les États-Unis) veulent faire avec tout le Venezuela. Le butin de guerre justifie la violence", a-t-il déploré.
Moncada a rejeté les violences dont sont victimes les activistes se trouvant au sein de l´ancienne légation et les a remercié pour s´exposer "aux attaques d´âmes malades dans le but d´éviter la guerre".
"Aux États-Unis et au Venezuela les majorités ne souhaitent pas être de la chair à canon pour les guerres de Trump. À Washington il y a deux parties qui marqueront l´histoire: une majorité qui souhaite la paix et une minorité assoiffée de guerre. Nos frères sont ceux qui luttent pour la paix", a-t-il ajouté.
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