Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La loi américaine profiterait aux escrocs de la dictature de Batista
La Havane, 28 mai (Presse latine) Les descendants des hommes de pouvoir du dictateur Fulgencio Batista cherchent à être indemnisés par la loi Helms-Burton, que les États-Unis appliquent aujourd'hui contre Cuba dans leur politique de blocus économique.

L'activation du titre III de la loi Helms-Burton, à partir du 2 mai, vise, entre autres, à accorder le droit de revendication à ceux qui n'étaient pas citoyens des États-Unis, en particulier les Cubains, lorsque leurs propriétés ont été nationalisées ou ont quitté le pays, les abandonnant au début de la Révolution.

C'est ce à quoi fait référence le journal Granma dans un long article qui rappelle le départ de Batista aux premières heures du 1er janvier 1959, avec plus d'une centaine de ses " principaux amis " et une bonne partie des fonds du pays.

Parmi ceux qui aspirent à récupérer les biens accumulés pendant la dictature de Batista se trouve José Ramón López, qui se prétend le fils de l'homme d'affaires cubain José López Vilaboy.

Il s'agit du propriétaire de l'aéroport de Rancho Boyeros, par lequel le dictateur s'est enfui, de la compagnie aérienne cubaine, de l'hôtel Colina et d'autres propriétés que le gouvernement révolutionnaire a souverainement confisquées, en vertu du titre III du Helms Burton Act, souligne le journal.

Le ministère de la Récupération des biens détournés, chargé de traiter les nationalisations et les interventions de biens mal acquis, a ouvert 27 dossiers à Lopez Vilaboy et son épouse pour enrichissement illicite, ainsi que 15 autres personnes qui apparaissent comme leurs hommes de paille dans les entreprises et les commerces.

Fulgencio Batista possédait neuf sucreries, une banque, trois compagnies aériennes, une papeterie, un entrepreneur, un transporteur routier, un producteur de gaz, deux motels, plusieurs stations de radio, une station de télévision, des journaux et magazines.

Elle possédait également une usine de matériaux de construction, une compagnie maritime, un centre touristique, plusieurs propriétés urbaines et rurales, plusieurs colonies, plusieurs entreprises américaines et de nombreux autres intérêts, selon le livre Los propietarios de Cuba 1958, du chercheur Guillermo Jiménez.

Il ne s'agit pas d'un livre politisé, il ne fait qu'exposer des données, mais il illustre combien moins d'un pour cent de la société cubaine - qui comptait à l'époque un peu plus de cinq millions d'habitants - a concentré la richesse du pays alors que le chômage, le mal-être et l'analphabétisme touchaient une bonne partie des Cubains, selon le site Cubadebate.

jha/ool

source : https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=279801&SEO=ley-de-ee.uu.-beneficiaria-a-malversadores-de-dictadura-batistiana

Tag(s) : #Cuba

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :