Patriotisme et dignité, héritage d'Hugo Chávez

Patriotisme et dignité, héritage d'Hugo Chávez
Par Odette Diaz Fumero

Caracas, 5 mars (Presse latine) Des valeurs telles que le patriotisme et la dignité pour un peuple qui a été soumis pendant quatre décennies à une politique néolibérale, la reddition et l'exclusion, se détachent aujourd'hui six ans après le départ physique du commandant Hugo Chávez.

Pour les Vénézuéliens, il est difficile de penser à quoi que ce soit que le leader de la Révolution bolivarienne n'ait pas dit ou fait, et en même temps, cela se traduit par un enseignement tel que " être loyal envers la patrie " pour toujours.

C'est précisément la loyauté - un sentiment de fidélité aux principes moraux - qui permet au peuple de résister courageusement à l'assaut de la guerre économique et aux menaces d'intervention militaire orchestrées par le gouvernement américain contre le pays sud-américain.

Face au coup d'Etat de la droite qui cherche à salir l'honneur de ceux qui luttent pour préserver la souveraineté nationale, l'éternel soldat bolivarien ne cesse de renaître, qui a pris ses pensées dans tous les domaines et a imprégné d'amour chacun de ses projets pour défendre l'indépendance latino-américaine.

Dans la vie, Chávez a gagné le respect du peuple, même de ceux qui s'opposaient à lui, parce qu'il préférait être le porte-parole de la pauvreté rurale de la nation et ne cachait jamais son origine, ses traditions, ses préférences culinaires, sa famille, ses amis ; de ces loyautés, il a construit son arsenal symbolique pour affronter la bourgeoisie sans État.

Le natif de Sabaneta de Barinas dans sa trajectoire de vie a insisté pour devenir un paradigme pour affronter le capitalisme sauvage, ses tentations et ses agressions permanentes, toujours avec la prémisse que pour être un bon révolutionnaire, il faut hisser le drapeau de l'humanisme et du patriotisme.

Chavez dans sa marche a récupéré l'estime de soi de l'humble population, qui a appris et construit son droit au travail, à la santé, à l'étude et à faire partie d'un projet d'édification spirituelle à partir de l'art, la littérature, la pratique sportive, qui a rendu le Venezuela conscient comme une nation beaucoup plus grande que les élites ont essayé de les faire croire.

Ce 5 mars à 16 h 25, la force chavista se souviendra que 2013, lorsque la nation était vêtue de rouge, et en constante évocation, pourra penser à un homme qui a perturbé les destinées de sa patrie et du continent américain.

Le Venezuela d'Hugo Chavez a besoin que six ans après que son chef ait franchi la porte des héros pour devenir une légende, les citoyens comprennent qu'il est nécessaire de promouvoir une nouvelle culture avec des changements substantiels dans les conceptions de la vie et la relation au monde.

Les nouveaux scénarios font appel à un sujet qui prend conscience de la nécessité de construire une société solidaire et humaniste gouvernée par ses hommes et ses femmes, et non par la force aveugle du marché.

L'ennemi du peuple vénézuélien est le régime néolibéral qui prive les travailleurs de leur sécurité d'emploi, de leurs droits syndicaux et de leurs avantages sociaux, sanitaires et éducatifs ; qui criminalise les immigrants et refuse aux paysans le droit à la terre ; qui empêche les pauvres d'avoir un logement, la route de l'école, la porte des hôpitaux.

Face à cette lutte mondiale pour la survie de l'espèce humaine, l'avant-garde intellectuelle de la gauche vénézuélienne et latino-américaine s'efforce de contribuer à la préservation d'une révolution née du rêve Chavista de construire le socialisme du XXIe siècle.

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