
Le chancelier Arreaza : les États-Unis caricaturent la politique étrangère et les valeurs de son peuple
Caracas, 23 mars. AVN
Le ministre du Pouvoir populaire pour les affaires étrangères, Jorge Arreaza, a publié sur son compte Twitter ce samedi un message rejetant le manque de respect pour les méthodes diplomatiques des fonctionnaires du gouvernement américain qui caricaturent leur politique étrangère.
"Star Wars ? Dark Vador ? Le manque de sérieux et de respect des méthodes diplomatiques de la part des porte-parole américains est inhabituel : cette caricature de la politique représente-t-elle les valeurs du peuple américain ? #HandsOffVenezuela", a déclaré Arreaza sur le réseau social.
Cette déclaration est due aux récentes déclarations du conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, John Bolton, qui a comparé les sanctions imposées au Venezuela avec le personnage Darth Vader, de la saga Star Wars ou, comme on l'appelle en Amérique latine, Star Wars.
Bolton a déclaré, lors d'un entretien avec le réseau hispanique Univision, que les sanctions ont un "objectif continu et cumulatif. C'est comme dans Star Wars, quand Dark Vador a pendu quelqu'un, c'est ce que nous faisons économiquement avec le régime," dit-il.
Une étude récemment publiée par Hispan TV révèle que depuis 2014, la direction américaine, avec l'appui des gouvernements d'élite, a appliqué trente-cinq mesures arbitraires, ce qui a eu un grave impact sur les Vénézuéliens.
Parmi ces mesures qui menacent les droits de l'homme de la population civile, les États-Unis comptent 22 sanctions et en deuxième position l'Union européenne (UE), qui a appliqué 4 sanctions, selon l'ONG vénézuélienne Sures.
Cependant, depuis 2017, ces mesures d'ingérence se sont multipliées, en particulier après la mise en place de l'Assemblée nationale constituante (ANC), qui a entraîné un blocus économique brutal pour la nation, empêchant l'arrivée des médicaments et autres intrants.
Pour sa part, Bolton a reconnu à plusieurs reprises que le Venezuela perd jusqu'à 11 milliards de dollars par an en revenus d'exportation de pétrole à cause des restrictions appliquées par son gouvernement.